Des pierres de sang
gravées d'anciennes douleurs
Des coraux d'usure
enlaçant les récifs lointains
Ô Océan, prête moi ta voix
afin que je ressuscite les coquillages
Retiens-moi dans tes lagons
que je n'aille pas errer sur terre
Maudit soit le silence
qui me lie à la boue de mon corps
les vagues de nuit
contre la paroi de mes soupirs
l'instant est là
dans le flanc gonflé
de la sève de mes rêves