Les Rossoneri ont battu l’Inter après avoir été menés au score : preuve d’une grande force de caractère, d’une personnalité de champions. Allegri peut compter sur un groupe soudé, confiant, déterminé et conscient de ses forces et ses faiblesses : cela ne peut être que de bon augure. On pourrait continuer à encenser l’équipe pour sa victoire chinoise mais on préfère ouvrir les yeux, analyser la situation et penser au futur car cette Supercoupe doit être un point de départ et pas d’arrivée. La victoire a été difficile : une souffrance de 95 minutes et comme souvent, c’est la détermination qui a permis de faire pencher la balance en faveur de Milan. Menée par un Ibrahimovic toujours plus décisif, les hommes d’Allegri sont affamés de victoire : la victoire du Scudetto n’a fait qu’ouvrir l’appétit! On s’est mangé l’Inter en apéro, en attendant le plat principal (le championnat) et le dessert (la Champions League). C’est le menu préféré d’Allegri et Galliani au restaurant « Da Giannino »?
Trêve de plaisanterie, après avoir remporté le 28ème trophée en 25 ans d’ère berlusconienne, il est temps de préparer le futur immédiat. La prestation de Milan a une nouvelle fois mis en évidence les problèmes du milieu de terrain qui manque cruellement de qualité mais également la « Ibra Supremacy » qui est certes une grande force mais aussi une faiblesse de cette équipe qui aurait vraiment du mal à se passer de Zlatan. De retour en à Milan, le mercato va s’enflammer. La victoire donne des ailes à l’équipe mais aussi aux dirigeants qui veulent que cette équipe déjà puissante devienne encore plus compétitive. Le seul objectif officiel du club est la recherche d’une mezz’ala gauche pour remplacer Pirlo et augmenter la qualité technique au milieu, élément fondamental dans la construction d’un jeu d’équipe.
Galliani a l’objectif de renforcer l’équipe avec un top player et le nom est toujours le même : Cesc Fabregas (qui ne sera pas aligné lors des préliminaires de Champions League). Arsenal continue à refuser toutes les offres de Barcelone et préfèrerait vendre son joueur à Milan qui offre plus. Les Catalans refusent d’augmenter leur offre (ou n’en sont pas capable financièrement) et la situation stagne malgré l’ultimatum (dépassé) fixé par les Gunners. Barcelone ne semble pas (ou plus) disposé à dépenser autant pour un joueur pas vraiment utile à l’équipe. Mino Raiola avait annoncé travailler sur le dossier d’un grand joueur à Londres et depuis plusieurs semaines, il a disparu sans laisser de trace, exactement comme la saison passée. Il est occupé à observer la situation de près et faire pression quand c’est nécessaire. Milan veut Fabregas et restera concentré sur cette piste tant que le joueur n’aura pas signé pour un autre club. Le plus grand obstacle reste la ferme volonté du joueur de retourner en Espagne. Milan a donc évalué et creusé d’autres pistes comme celles de Ganso, Montolivo, Aquilani… Tout cela ressemble à une partie de poker : stratégie, bluff et temporisation en attendant le bon moment pour agir et rafler la mise, qu’on aille les meilleures cartes ou pas. Personne ne peut prévoir comment cela se terminera, même pas Galliani, Wenger ou Rosell. Il est donc inutile de se poser en boucle les mêmes questions : on ne peut qu’attendre, confiants. L’équipe a fait son devoir, la balle est maintenant dans le camp des dirigeants. Le mercato va réellement commencer et pourrait réserver des surprises si on pense que Milan n’engagera qu’un seul joueur. En effet, certains Rossoneri feront certainement leurs valises, c’est le cas de Cassano mais aussi de Paloschi. Attention donc à Kakà (prêt avec salaire de 4,5M?), Balotelli (prêt gratuit avec option d’achat de 25M?) et les surprises…
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