Le PLR a le don pour fourguer au Conseil fédéral des éminences plus que grises. On avait Burkhalter, le serpent froid et triste, qui taille dans les dépenses sociales en obéissant aveuglément au credo du parti, et maintenant, on a Schneider-Ammann qui est à un conseiller fédéral ce que la fanfare militaire est à la musique.
Parti avec un grand point d’interrogation comme note de départ, Schneider-Ammann se montre d’une immense inutilité depuis des mois.
Et d’une naïveté désarmante de surcroît. Interrogé l’autre soir par un journaliste TSR pourtant pas très incisif sur la réaction du Conseil fédéral aux « mesures » récentes de la BNS, l’intéressé, tout en affirmant l’indépendance de la BNS a simplement indiqué « qu’il avait la BNS plusieurs fois par jour au téléphone » …
Réfléchir trois secondes durant pour donner à la population un message clair dans le marasme économique actuel serait la première chose à faire pour un ministre de l’économie. Au lieu de ça, il renvoie une image transparente, inodore et incolore d’un responsable complètement à côté de son sujet.
Comme celle des USA, sa note doit donc impérativement être abaissée. Au moins au niveau de celle de Maurer, autre spécialiste en exercice de l’inutilité.