Quelques mots avec Mr P J Lambert ...
P.J. Lambert, de son vrai prénom Patrick-Jérôme est un romancier français.
Il a reçu le prix du Quai des Orfèvres 2008 pour son roman, Le Vengeur des catacombes.
De formation anglo-saxonne, Patrick-Jérôme Lambert a vécu plus de vingt ans à l’étranger (Asie, Océanie, Europe, Pays Arabes) où il a travaillé comme trader sur les marchés financiers. Il est aujourd’hui consultant auprès d’une grande société française.
J'ai eu la chance de rencontrer cet auteur lors de La comédie du livre de Montpellier le dernier week-end du mois de mai . De plus de part sa disponibilité, notamment sur sa page Facebook ici , il a accepté de répondre à quelques questions .....
Karline : Depuis quand écrivez-vous ?
P J Lambert : Je ne suis pas de ceux qui vous diront qu’ils écrivent depuis l’enfance. En revanche, j’ai toujours beaucoup lu et je savais qu’un jour ou l’autre je me mettrais à l’écriture. J’attendais seulement de me sentir prêt, d’avoir des choses à dire, des histoires à raconter. Un déclic qui s’est finalement produit il y a maintenant une petite dizaine d’années.
Karline : Pourquoi avoir choisi le thriller ?
P J Lambert : D’abord, bien évidemment, parce qu’il s’agit là d’un genre qui me plaît, mais surtout parce que je pense avoir quelque chose à apporter à cette littérature que j’aborde (Pour mes deux derniers romans tout du moins : « Les murmures du tombeau » et « La route d’émeraude ».) sous le registre du roman d’aventures à sous-jacent historique.
Je ne suis pas dans l’ultra violence, dans le gore, dans le thriller psychologique sous forme de huis-clos ou autres. Certes, mes livres sont très loin de se passer dans le milieu des bisounours, mais ce qui m’intéresse avant tout, c’est de raconter une histoire, de mélanger action, aventures, romance, frissons et Histoire. Je souhaite que le lecteur passe un excellent moment d’émotions, mais n’estime pas avoir besoin, pour ce faire, de me complaire dans l’obscène ou dans le noir le plus profond.
Mon choix pourrait, très schématiquement bien entendu, être défini comme le désir de chanter « Les copains d’abord » sur une musique de Wagner.
Karline : Pensez-vous changer de style dans l’avenir ?
P J Lambert : Á proprement parler, non. D’un autre côté, mes deux premiers romans sont un peu plus policiers, mettent en scène un autre personnage, loufoque, déjanté, charmeur, Audiardesque : un journaliste confronté à des thématiques plus actuelles. Il n’est pas exclu si cela s’avérait possible, que je poursuive ces deux séries de concert.
Autre chose : une envie, un rêve. Je suis depuis toujours passionné d’Héroïque Fantasy et je n’exclus pas un jour de prendre le temps d’écrire un roman dans ce sens.
Karline : Comment expliquez-vous le succès intemporel et
intergénérationnel du thriller ?
P J Lambert : Tout bonnement parce que Thriller n’est qu’un terme générique qui ne veut plus dire grand-chose. Chacun pourra découvrir dans le monde du thriller l’auteur qui sera au diapason de ses intérêts. Pour ne pas dire qu’il y a souvent très peu de points communs entre des thrillers scientifiques, historiques, psychologiques, géopolitiques, d’horreur ou autres. Tant de différences que le lecteur aura l’impression de lire autant de genres différents. C’est cette variété de ton, associée à la possibilité de s’intéresser à des thématiques extrêmement variées qui, à mon sens, en explique le succès.
Karline : Est-ce difficile de faire paraître ses écrits en France ?
P J Lambert : Quasi impossible dans de bonnes conditions. Il faut vraiment en vouloir pour faire ce métier et espérer un jour réussir à en vivre. Il est un parcours du combattant de chaque instant qui requiert une persévérance à toute éreuve et surtout beaucoup de professionnalisme. En effet, contrairement à beaucoup d’idées reçues, ce métier n’est pas un métier de dilettante. Il demande un travail, un engagement très important.
Merci encore à Mr P J Lambert pour sa disponibilité et son sourire.
Découvrez ces oeuvres et notamment Les murmures du tombeau et La route d'émeraude.