Alors donc c'est terminé pour nous... deux. On a commencé le festival j'allais écrire festin mais le correcteur interne a rectifié : festival, par Rigoletto . Alors qu'on aurait du prendre comme entrée dans ce colossal décor du château de Castelnaud Eugène Onéguine Parce qu'il faudrait à l'idéal comme respecter l'ordre des plats pardon des spectacles donnés par le patron, le chef bien obligeant du Festival, Olivier Desbordes. Après et là le hasard des replis météo nous avons été dirigés sur le théâtre de Cahors pour un spectacle hommage choisi et ordonné par Éric Pérez à Argon. Un piano avec un chanteur comédien en chemise et pantalon noirs qui a élu des textes très peu connus voir inédits entre des chansons elles très célèbres : Ferré et Ferrat en furent les arrangeurs, les icônes... À la 3 ème chanson j'étais en larmes. C'était la quelle déjà?
Où est mon programme : "Un jour un jour", en fait une de celles que je ne connaissais pas du tout...
Un des textes :
"Croyez moi ne me croyez pas quand j'en témoigne
Ce que je sais du malheur m'en donne le droit
Si quand on marche vers le soleil il s'éloigne
Si la nuque de l'homme est faite pour la poigne
Du bourreau, si ses bras sont promis à la croix
Le bonheur existe et j'y crois."
Question Opéra Rigoletto est un grand choc dans la mise en scène de Michel Fau, on voudrait être sa fille à Rigoletto alors même qu'on sait qu'on va en mourir.
Et Eugène Onéguine mis en scène Par Éric Pérez ?
- C'est en chacun l'histoire enfouie d' un amour qui n'éclôt pas pour les deux au même moment, et c'est l'effet retard absolu...
-Et donc pour finir ?
On s'est retrouvés à avoir envie de danser avec nos amis qui nous gitaient, sur les rythmes de la musique d'Offenbach dans le roi Carotte (mise en scène d'Olivier Desbordes) et qu'est ce qu'on a ri à l'Usine de St. Céré dans ce feu d'artifice de perruques de costumes de parodies de tous les pouvoirs : Napoléon III certes mais en passant par Mitterrand et Sarko... tout en sachant que de se rebeller vient... à un moment ou à un autre. On a hélas toujours des monarques ou assortiment...
Ils étaient fantastiques les comédiens chanteurs de tous ces menus.
-tu n'exagère pas un peu.
-ils me manquent, ce ne sont pas des amis... je suis leur public, c'est très différent, c'est comme une relation grand chef et clients, ça ne se transforme pas ! Ce mélange d'extase et de frustration, c'est le seul moyen de porter plus loin son fardeau d'inconscient...
Pour les photos attendez que je vous les envoie...
Des baisers du Lot et plus particulièrement du Festival de St. Céré. Merci et dire que cela continue sans nous, jusqu'au 14 août date de mon anniversaire.
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