Le PS veut faire d'une pierre deux coups
«Pour le Parti socialiste, 2001 n'avait pas été un bon cru, reconnaît Guy Melin, secrétaire général du PS dans le Val-d'Oise. Mais nous pouvons récupérer quelques grandes villes», admet-il en faisant référence au dévissage du président Sarkozy. La gauche vise donc en priorité Garges-lès-Gonesse et Goussainville. «Et pourquoi pas Pontoise?», lance Melin. Dans cette cité de près de 28.000 habitants, le PS part en effet uni pour tenter de déstabiliser le député et maire sortant UMP Philippe Houillon.
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A Eaubonne et Villiers-le-Bel, théâtre d'émeutes en novembre, le PS aura en revanche à y défendre des bilans «jugés très bons» de l'avis du parti. Mais les candidats choisis par l'UMP semblent très tenaces. Claude Bodin, à Eaubonne, mise sur le «renouvellement» de son équipe. L'avocate médiatique de l'émission «Sans aucun doute», Sylvie Noachovitch, compte faire mieux qu'aux législatives, où elle avait été battue par Dominique Strauss-Kahn vainqueur avec plus de 55% des suffrages. «Au premier tour, nous avions réussi un très beau score, explique Claude Bodin, secrétaire départemental de l'UMP. Il y a une forte demande de sécurité publique à laquelle nous pouvons répondre à Villiers.»
A droite, le message est clair: «Conserver les villes déjà acquises.» Comme à Argenteuil et à Sannois. Mais Yanick Paternotte, maire UMP de Sannois, aura à faire face à une liste PS-Modem qui sera officialisée sous peu. La gauche espère que leurs résultats aux municipales seront favorables pour les cantonales, qui se déroulent en même temps. «Nous sommes à trois sièges de faire basculer le département, à droite depuis sa création», note Guy Melin.
C. Bianchi
20 Minutes, éditions du 14/02/2008 - 07h13
dernière mise à jour : 14/02/2008 - 08h21
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