Tonnerres de Brest

Tonnerres de Brest

(Finalement quand je m'y met ça va vite !)

   15 Juillet, Je suis enfin en vacances et pour en profiter je pars dans le Finistère avec une amie (Non je ne préciserais pas quelle est la nature de cette relation, j’ai lu, je ne sais où, que pour qu’un blog réussisse et garde ses lecteurs il fallait se montrer disponible. Alors jeunes femmes, imaginez que je suis célibataire et beau comme un Dieu Grec, pour les hommes imaginez simplement que je suis grec !).

Donc voilà, je pars pour le Finistère avec cette amie que nous nommerons… hum… Géraldine… oui voilà c’est bien Géraldine.

   Après 5 heures minimum de route nous voilà arrivé à notre hôtel… à Brest !

Alors des idées à la con j’en ai eu dans ma vie, mais celle-ci mérite la Palme. Pour ne pas payer trop cher nous avons eu, ou plutôt j’ai eu la bonne idée de le réserver dans Brest, au lieu de ma magnifique petite presqu’ile de Crozon.

Nous voilà donc dans Brest que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adan mis à part son nom. Et que c’est vilain !

Forcement en apprenant qu’elle a été dévasté pendant la seconde guerre mondiale ils ont dû tout reconstruire. Et ils l’ont fait… mais faut voir comment !!!

Ajouté à cette laideur des travaux gigantesques bloquant une bonne partie de la ville, avec des routes barrées de partout, pour l’intégration d’un Tramway dans la ville.

   Devant notre hôtel, un énorme bâtiment, une horreur, s’apparentant à une énorme usine qui s’avére être en fait une église. Mais qu’est ce qui s’est passé dans la pauvre tête des architectes qui ont construit cette horreur (voir photo).

Nous sommes un dimanche, dans les 21 h environ, et la ville est déserte, très peu de voitures, les restaurants quasiment tous fermés, seulement quelques lumières allumées dans les immeubles, les travaux barrant la grande allée… des airs de Resident Evil trainent.

   Notre stupeur s’agrandira lorsque mon amie demanda à la bonne femme de l’hôtel où se trouvait le centre-ville :

« Mais vous avez de la chance, vous êtes en plein dedans ! »

Bordel, je ne suis pas sûr que ce soit une chance.

« Changeons nous les idées, allons voir la mer ! »

Encore une merveilleuse idée… Après avoir galéré une bonne heure pour sortir de Brest (merci le tramway), on se fait contrôler par les gendarmes ! Et pas les papiers en règle !

Ils nous laisseront finalement partir mais à 23h on n’entend que la mer, on ne la voit pas !

C’est la tête pleine de rêves qu’on décide d’aller se pioter avant que l’idée nous traverse l’esprit de nous jeter par-dessus la falaise !

à suivre...