Alphas // Saison 1. Episode 4. Rosetta.
Après les évènements choquants de l'épisode précédent, que j'avais particulièrement bien apprécié, Alphas revient à quelque chose de plus conventionnel avec ce nouvel épisode. C'est surement pour
faire un peu plus avancer les personnages et l'on va prendre le temps de se concentrer sur Gary cette fois. Le but est de le rendre plus humaniste qu'il ne semble l'être. Il est un ado qui a une
sorte de smartphone dans la tête, mais voilà, il est sympathique et a une grande ingéniosité. Reste à l'explorer plus que cela ne l'est déjà. En tout cas, la série prouve une nouvelle fois à ses
téléspectateurs qu'elle a quelque chose d'unique, ce surplus d'humanité que les autres séries comme The Cape par exemple n'ont pas. Ici les héros sont… vrais.
L'histoire de ce nouvel épisode tourne autour de Red Flag, un méchant Alpha, responsable d'avoir relâcher le méchant Mr Monk. Tout se concentre également sur notre héros de la première histoire
(1.01 avec Cameron). La gestion de l'intrigue est plutôt bonne et il y a de l'action à revendre. C'est d'ailleurs là que je pense que l'épisode sait servir ce qu'il veut vraiment nous dire : du
divertissement. C'est la pierre angulaire de cette série. D'ailleurs, le ton plutôt sérieux des cas rend la série encore plus réelle. Je ne sais pas pourquoi mais les explications de du Dr Rosen
sont toujours plausibles et surtout très solides. Je ne remets pas la série en cause, les éléments en place sont bons.
Bref, au final, "Rosetta" revient à un schéma classique après l'épisode de la semaine dernière. Je regrette d'un côté que le ton un peu abjecte de certaines scènes n'est pas été conservé mais ce
que j'adore avec Alphas c'est l'authenticité. C'est une vraie force de caractère qui prouve aux téléspectateurs que l'on peut faire des séries sur des personnages qui ont des dons sont pour
autant en faire des "freaks".
Note : 5.5/10. En bref, un épisode calme, peut être un peu trop.