Meena travaille sur les scripts de la série Insatiable. Elle s’attend à une promotion mais c’est sa grande rivale qui l’obtient, alors qu’elle profite du travail des autres.
Le frère de Meena est installé chez elle parce qu’il a perdu son travail. Meena doit faire face à une voisine qui n’arrête pas de discuter avec elle.
Lucien est professeur en Roumanie. Il est adulé et adoré par ses étudiantes.
De passage à New York, il va sauver Meena d’une attaque de chauve-souris. Ils se retrouveront lors de la soirée donnée par la voisine de Meena. Là, elle apprend qu’il est prince. Mais elle est déjà amoureuse.
De nombreuses péripéties émaillent ce roman au niveau du travail de Meena, de ses rencontres, de ses amis et surtout de son amour pour cet homme, dont elle apprend qu’il est un vampire.
Meg Cabot, vous ne connaissez pas ? Le journal d’une Princesse, c’est elle. Même si j’ai vu un film avec Anne Hathaway, je n’ai jamais lu les romans, même si Mademoiselle les a tous lus. Meg Cabot, c’est aussi une série policière qui a fait fureur, également. Là, elle s’attaque à un autre genre.
Et oui, encore une histoire de vampires et pas une des meilleures surtout lorsque l’on a lu Twilight et la Confrérie de la Dague Noire. Meg Cabot est plutôt destinée à un jeune public adolescent, mais dans les débuts de l’adolescence et on s’en rend compte lors de la lecture. Ils peuvent lire sans problème insatiable s’ils n’ont pas déjà lu Twilight. Car ce dernier est quand même beaucoup plus recherché. Il faut dire que nous avons plusieurs tomes.
Nous avons les codes des vampires. Des méchants et un gentil qui doit faire face aux envies de meurtres des autres, tenter de résoudre ces meurtres et le fait qu’il tombe amoureux d’une humaine. Les vampires s’abreuvent donc du sang humain. Les yeux rouges, la beauté, le lavage de cerveau, les femmes qui en tombent amoureuses. Les clichés sont légion, l’eau bénite et l’ail pour chasser les vampires. Pour qu’ils reviennent poussière, puisqu’ils sont déjà morts, un pieu là où il y avait le coeur ou trancher la tête.
Pas trop crédible tout de même lorsqu’Alaric fait irruption dans l’appartement de Meena armé d’une épée et qu’il ne s’en prend pas à son frère alors qu’il arrive.
J’ai eu un problème avec le téléphone portable de Meena, détruit alors qu’elle le lance sur Alaric et qu’elle retrouve dans la poche de son frère pour passer un coup de fil à Lucien. D’ailleurs, j’avais trouvé extrêmement déplaisant que Lucien reconnaisse le téléphone de Meena. Pour moi, il était cassé et donc inutilisable.
Cela s’accélère au milieu du roman avec toutes les scènes.
Meg Cabot ne s’étend pas trop sur le fait que les vampires ne dégagent aucune chaleur. C’est sous-entendu.
Les personnages du roman sont assez détaillés, ce qui est tout de même pas mal. Meg Cabot a une écriture très fluide, qui correspond bien à un public jeune. Les histoires de sexe ne sont donc pas trop détaillées. Les bagarres et le final ne font pas réellement peur.
Le style est donc vraiment pour les ados dans les détails de vêtements, de l’histoire de la série Insatiable qui veut gagner des parts de marché en incluant des vampires dans le scénario, de la construction des phrases.
Le plus du roman. La Garde Palatine qui chasse les vampires. La Garde Palatine est un mouvement secret dont les hommes sont très entraînés et qui dépend du Vatican.
Il semble que Meg Cabot laisse la voie à une suite avec la fin de son roman. Mais il peut très bien finir comme ça et laisser au lecteur l’imagination.
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