Le 15 Mai de cette année, le peuple espagnol a fait un premier pas vers une transformation possible. Nous la pensons possible car les choses ne sont pas encore totalement résolues, parce que la démocratie n’est pas encore cette promesse d’égalité des des droits humains et de liberté d’expression, qui avec tout ça reste en transit, en action, en attente d’être reconsidérée et mise en pratique. Les faits autour des campements ont été variés et nombreux. La ferveur et l’enthousiasme de la Plaza del Sol de Madrid, ou ont été des milliers de jeunes et de moins jeunes, se réunissant pour dire stop aux injustices du gouvernement néfaste, oligarchique et corrompu, et dire oui au changement, oui aux nouveaux courants. Cette enthousiasme s’est répandu dans tout le pays, et à Barcelone, ville qui est connue historiquement pour son activisme politique, les jeunes, avec ce désir de Nouveau Printemps s’est réuni Plaza Catalunya pour dire stops aux orporations, aux abus des banques, aux mauvais gouvernants.
A Barcelone, deux événements ont eu lieu et ils ne doivent pas tomber dans l’oubli. Attention, il arrive que la mémoire génère la puissance suffisante pour effacer les choses les moins inoubliables, pour mieux comprendre et gérer les possibilités, lignes d’un futur sur le point de se passer. Ce qui est certain, c’est qu’il est important de se rappeler deux moments clef, de la décadence du système et de la brutalité de l’autorité dans ce pays, dans cette Espagne qui des fois paraît se défaire.
Le 27 mai, un jour avant la finale d’un championnat ou jouait un parti local, lors d’un simple caprice, les autorités ont décidé de «nettoyer» la Plaza Catalunya, car il fallait se préparer aux festivités de la nuit à venir. L’évènement s’est achevé, bien entendu, avec de la violence, des coups, du sang, et il ne resta plus qu’aux Indignés qu’à supporter, stoïques les matraques de la loi, avec une attitude pacifiste, ils n’ont pas réagit aux attaques, et aux déplacements des artifices de cette place. Ce qui est certain, c’est que rien de pire que d’exercer la violence contre des protestants pacifistes, pire encore, avec le prétexte de nettoyer la place pour que quelques heures plus tard une foule d’alcoolisés amateurs de football viennent la salir d’alcool, d’urine, de saleté et de déchets. C’est à dire que c’est bien que le consommateur de football salisse, ça attire plus de tourisme, plus d’excès et plus de consommation. Ca porte à penser, pendant une seconde, que la consommation de football peut parfois être fasciste et capitaliste et qu’elle entretien une jolie relation avec les idiosyncrasies de la région qui le représente.
Le second événement, qui jamais ne doit être effacé de nos mémoires, c’est cet enregistrement des Indignés, aussi, dans lequel nous voyons un groupe de policiers infiltrés dans une manifestation qui commencent à causer des problèmes. Rien de pire que le pouvoir qui s’infiltre, par manque de recours pour intervenir, lorsqu’il se rend compte que ses propres moyens ne servent à rien, quand il ne reste rien d’autre à faire que de s’infiltrer. C’est honteux pour les policiers, pour les autorités et pour les gouvernements, pour le monde entier. Les images de la video suivante ne doivent pas être oubliées dans ces moments où la participation et l’action de tous est essentielle, à défaut d’un changement immédiat, une présence, et que le «Big Brother» sache bien qu’on est vigilants, que nous sommes fatigués de tant d’injustices. Informe-toi plus précisément sur les campements de Barcelone ici: http://acampadabcn.wordpress.com/