Killer Crocodile 2

genre: horreur (interdit aux - 12 ans) 
année: 1990
durée: 1h20

l'histoire: Liza Post, une journaliste américaine, dénonce l'existence de fûts radioactifs dans un marais. Conséquence: un crocodile géant sème la terreur et massacre les habitants de la région.

la critique d'Alice In Oliver:

Et oui, contre toute attente, le premier Killer Crocodile a trouvé son public par l'intermédiaire des vidéos clubs et de la vhs.
Fort d'un petit succès, les producteurs remettent logiquement le couvert pour une suite inévitable, donc, Killer Crocodile 2.
Pour cette suite, changement de réalisateur. C'est donc Giannetto de Rossi qui remplace Fabrizio de Angelis.

Toutefois, que les fans du premier opus (soit trois personnes dans le monde) se rassurent, Anthony Crenna, le Roy Schneider du pauvre, est toujours de la partie. Attention, SPOILERS ! L'affreux crocodile du premier a laissé des cicatrices (dans tous les sens du terme).
Un écologiste (donc, Anthony Crenna) qui a tué la créature, est marqué psychologiquement et peine à refaire surface.
Pourtant, une belle journaliste américaine, Liza Post, vient enquêter sur le marais pollué.

Des meurtres et des disparitions étranges sont à nouveau signalés. Un autre crocodile géant sème à nouveau la terreur.
Et le crotale est encore plus vorace et féroce que son prédécesseur. Anthony Crenna déprime. Mais peu importe...
L'aventurier a un compte à régler avec l'animal, qui a dévoré presque tous ceux qu'il connaissait.

Vous l'avez donc compris: pas de changement au niveau du scénario. Pourquoi changer une formule foireuse, qui consiste à copier allègrement les Dents de la Mer ? On retrouve donc une musique angoissante, pompant joyeusement le film de Steven Spielberg, et évidemment, un tronc d'arbre poisseux, censé jouer le crocodile de service... Killer Crocodile 2 n'apporte rien de neuf au premier opus.
Ce nanar souffre donc des mêmes défauts, à savoir une créature ridicule, des acteurs hors-sujet et une atmosphère de tension qui foire lamentablement.
Continue ???

Note: 02/20
Note nanardeuse: 15/20