Avec son joli minois et ses doigts de fée, Loane est une nouvelle venue sur la scène française. Parcours intéressant que celui de cette pianiste classique aux inspirations multiples dont le premier single fut révélé en 2007. Tremplin pour la gloire, l’émission Ce soir ou jamais fut l’occasion pour la jeune femme de se révéler comme une artiste douée grâce au titre « Danser », avant que son premier album, Jamais Seule (2008), ne vienne saluer un début de parcours prometteur. En 2011, Loane confirme son talent d’écriture avec Le Lendemain, un deuxième album au parfum très années 1980 auquel collaborent Christophe et Lenny Kravitz.
Le Lendemain, ce sont 11 chansons qui nous bousculent et piquent au fond du cœur et quand elle en parle, Loane a les mains qui s’envolent. Il y a du Daho dedans, du Hardy aussi. De l’Eli, du Jacno. Normal pour Loane qui a passé son enfance à écouter ces romances élégantes, ces ritournelles glacées aux synthétiseurs. Oui, ces synthétiseurs sont très importants dans Le Lendemain. Ils comptent tout autant que les ordinateurs dont Loane a voulu s’entourer, en jeune femme d’aujourd’hui, plongeant avec la même aisance dans les nappes cristallines de Nathan Fake que dans les guitares tendues de Blonde Redhead. Enfant des années 80, Loane mélange les sons d’aujourd’hui et d’hier pour offrir a ses mélodies franches et désarmantes un écrin subtile oscillant entre variété élégante, chanson pop et musique électronique. Tout à la fin, alors que Le Lendemain se termine, il y a même le synthé Prophet de Christophe, venu prêter sa voix, un soir tard, dans les chœurs de L’impossible abîme.
Nous, on aime cette artiste, on l’aime beaucoup … même si on ne supporte pas l’électro !
Voici quelques photos lors de son passage au festival Fnac Live à Paris le 22 juillet :
[Show as slideshow]Crédit Photo : Agathe Kipienne