Magazine Cuisine
Un bref récit inspiré par les "petits souvenirs olfactifs" de Megumi Hirayama
Il y a 14 ans, je suis allée au Yémen pour aider à faire baisser la mortalité des femmes enceintes.
Je me souviens de l’odeur variée des villages où des femmes viennent d’accoucher. Elles ont mis de l’encens brûlé sous leur jupe. Presque toutes les femmes accouchaient à la maison sauf à Sana’a, la capitale. En plus, les visiteurs donnent des épices pour célébrer la naissance de l’enfant. Dans la maison du nouveau-né, on peut sentir l’air doux et humer un parfum agréable.
Un jour, j’ai été invitée par la famille d’un nouveau-né. Quand je me suis approchée de la maison, j’ai senti un arôme très doux.
Moi : Quelle bonne odeur !
La maitresse yéménite : Quelle odeur ?
Ensuite, nous avons trouvé une pomme pourrie dans le buffet…