"En ville", film de Valérie Mréjen et Bertrand Schefer

Cinéma indépendant.
"En ville", film de Valérie Mréjen (romancière, plasticienne, vidéaste) et de Bertrand Schefer est en salle depuis le 27 juillet. Avec Lola Créton, Stanislas Mehrar, Adèle Haenel, Valérie Donzelli et Ferdinand Régent, 1h15.
Dans une ville portuaire de l'ouest de la France, Iris (Lola Créton), une jeune fille de 16 ans, est en conflit avec sa famille, et en particulier avec son père. Elle n'est pas souvent chez elle, ni le jour, ni la nuit. Elle sort beaucoup.Au lycée, Alexandre (Ferdinand Régent) est attiré par elle. Mais elle, ne veut pas s'engager trop vite. Elle le fait attendre, prétextant un besoin de réfléchir. Il lui propose alors de s'installer chez lui, pensant pouvoir accélérer leur relation.
Mais nous ne sommes pas dans un conte de fée.
En parallèle, Iris rencontre un homme d'une quarantaine d'années. Il s'appelle Jean (Stanislas Merhar), il est parisien, artiste (photographe, plus précisément), et il est fiancé à Monika (Valérie Donzelli).Lui, a une histoire, une vie même, avec une femme de son âge. Iris pourrait en faire de même avec Alexandre. Mais les sentiments, les désirs et les attirances en décident parfois autrement.
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Ce film, issu du cinéma indépendant, de Valérie Mréjen et Bertrand Schefer est bien filmé, et les cadrages sont superbes. Surtout lorsque l'on voit Jean, le photographe, prendre des photos de la mer et du port. Endroits qui, selon lui, "ont une âme", malgré tout ce que ses amis parisiens pensent. Grâce à la caméra et à l’œil de Valérie M. et Bertrand S., ces endroits ont une âme d'autant plus intrigante.Un scénario et des dialogues intéressants. Un vrai fond. Des acteurs simples et sincères. Un film touchant.L'avantage du cinéma indépendant est qu'il est tout le contraire des blockbusters et des comédies pseudo-romantiques. Il ne finit pas toujours bien. Et il est d'autant plus beau et captivant.
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