Norvège : L’Ardal Gamle Kirke

Par Grégory Gossellin De Bénicourt @benicourt81

Sur le chemin pour rejoindre Sand, nous avons visité l’église d’Ardal. Le village est situé dans le comté de Sogn og Fjordane et ne représente en lui-même rien de vraiment intéressant. En arrivant, nous remarquons que l’église est normalement fermée, mais de loin nous voyons la clé sur la porte, une bonne grosse clé en fer forgé. En entrant, nous apercevons deux autres touristes qui prennent des photos. Puis, le choc : nous n’avions jamais vu une église comme celle-ci. L’intérieur est tout en bois avec des peintures partout – ça sent presque le souffre et le bouc ! Il y a des peintures représentant des anges et autres bestioles (des prophètes et des évangélistes apparament). L’atmosphère est étrange, il n’y a que très peu de lumière, on dirait un site abandonné dans lequel sont effectués des sacrifices rituels. En parlant du bouc, il y en a justement un qui veille à la sortie. Voici les quelques informations glanées en anglais sur le site : « La vieille église d’Ardal est un des meilleurs exemples des églises de la renaissance de la côte ouest de Norvège. L’église est composée de 3 longs bâtiments et date du 17e siècle. Elle fut construite en 3 étapes. A chaque fois, on abatis le mur du fond pour la prolonger dans le bâtiment suivant. L’église est richement décorée. 10 des prophètes sont peints sur le plafond. On ne sait pas qui sont vraiment les auteurs de ces peintures, mais cela pourrait être le travail d’Hans Sager, ainsi que Godtfred Hendtzschel et Thomas Snekker. Pendant une longue période de temps, l’église a été utilisée à des fins privées, avant d’être reprise par le conseil municipal en 1851. »

Nous sommes sortis de là enchantés par l’expérience que nous venions de vivre, mais avec la chair de poule…

Puis nous avons de nouveau pris le Ferry (176 NOK de nouveau) entre Hjelmeland et Nesvik. La route est superbe car nous longeons le Josenfjorden, puis le Erfjorden. La route n’est pas en très bon état sur quelques kilomètres, mais tout cela est dû aux « zéboulis ».