Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d'Ivoire: Une dame de cœur à la place d'une femme sans cœur

Publié le 13 mai 2011 par Informationscotedivoire
Si de nombreux Ivoiriens sont fiers d’avoir enfin un président décidé ŕ les mettre au travail, ils devraient l’ętre davantage car ils ont également une premičre Dame plus proche d’eux : Mme Dominique Ouattara.


C’est vraiment l’heure de la renaissance pour la Côte d’Ivoire. 
Avec l’accession d’Alassane Ouattara ŕ la magistrature supręme, les Ivoiriens ont désormais droit ŕ une premičre Dame digne d’eux: Dominique Ouattara.
C’est que, avec l’arrivée au pouvoir du Front populaire ivoirien (Fpi) et surtout du couple Gbagbo en 2000, ils ont été sevrés des largesses des premičres Dames au grand cœur comme ils en ont connu sous la présidence de Félix Houphouet-Boigny ou d’Henri Konan Bédié. 
En effet, l’épouse de Laurent Gbagbo était plus une dame de fer qu’une vraie premičre Dame. Dix ans durant, les Ivoiriens ont donc dű s’accommoder de l’envahissante Simone Gbagbo, réputée ętre sans cœur et dont le nom a été męlé ŕ tous les scandales qui ont éclaboussé le régime de l’ancien chef de l’Etat ivoirien. Elle était la parfaite doublure de son époux et, selon les habitués du palais présidentiel, son avis de poigne comptait pour beaucoup dans les décisions importantes de l’ancien régime au pouvoir. On lui impute d’ailleurs la mise ŕ l’écart de plusieurs collaborateurs de Laurent Gbagbo qui semblaient ne pas lui faire les courbettes. 
De nombreux observateurs de la scčne politique la voyaient bien se présenter ŕ la succession de son époux ŕ la tęte du pays puisque, comme lui, elle disposait d’un cabinet tout aussi étoffé. 
Une posture qui contraste avec la discrétion et l’air maternel affichés par Marie-Thérčse Houphouet-Boigny ou par Henriette Konan Bédié, du temps oů leurs époux étaient aux affaires et que les Ivoiriens semblaient pourtant bien apprécier. 
L’ambition de la nouvelle premičre Dame, Dominique Ouattara, c’est d’amener les populations ivoiriennes ŕ renouer avec ce bon vieux temps, en refermant la douloureuse parenthčse de l'čre Gbagbo. 
Les Ivoiriens renoueront donc avec la tradition des premičres Dames douces et attendrissantes, engagées corps et âme dans les activités de bienfaisance. Car Dominique Ouattara n’a pas attendu que son époux accčde ŕ la magistrature avant de se lancer dans les actions humanitaires. En męme temps que ses activités commerciales, elle crée, en 1998, la Fondation Children of Africa. Avec cette organisation de bienfaisance, elle a posé plusieurs actions de haute portée sociale aussi bien en Côte d’Ivoire que dans d’autres pays africains. On met notamment ŕ l’actif de la Fondation Children of Africa
- la construction et la gestion de deux centres ŕ Abidjan, dont l’un pour l’hébergement et l’éducation d’enfants abandonnés;
- la construction d’une école ŕ Kong ;
- la rénovation d’une maternité ŕ Guiberoua ;
- la fourniture en équipement et en matériel scolaire ŕ des écoles situées ŕ Boundiali et ŕ Yamoussoukro ;
- des campagnes de vaccination aux populations rurales contre des maladies invalidantes.
Ses actions dépassent les frontičres de la Côte d’Ivoire. Au Gabon, la fondation prend en charge le démarrage de la construction d’un centre pour l’éducation et l’amélioration des conditions de vie d'enfants de la rue, ŕ Libreville, l’envoi de 350 cannes blanches pour les malvoyants.
A Madagascar, la construction d`une bibliothčque pour les enfants démunis du centre Akamasoa.
En République de Centrafrique, la Fondation de Dominique Ouattara, a donné une subvention ŕ un centre d`accueil, pour les enfants de la rue, situé ŕ Bangui.
Au Burkina Faso, la Fondation Children of Africa a fait un don ŕ un centre d'accueil pour les bébés orphelins ou abandonnés, ŕ Ouagadougou.
Comme on le voit, Dominique Ouattara s’inscrit plutôt dans la lignée des premičres Dames au cœur d’or. 
L’humanitaire revient donc en force au palais présidentiel d’Abidjan puisque celle que les militants du rassemblement des républicains (Rdr) ont surnommée la Blanche Colombe, ne devrait pas déroger ŕ sa réputation.

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