La pluie incessante de ce mois de Juillet a finalement eu un bon effet sur moi : Elle m’a rendu nostalgique. En effet, hier je me suis penché à la fenêtre, le regard perdu dans le vague et je repensais aux vieux jeux vidéo qui ont marqué ma jeunesse. Et je me suis dit que c’était le bon moment pour vous faire partager un de ces fameux souvenirs. Et pas n’importe lequel puisqu‘aujourd’hui, je vais vous par d’un de mes jeux préférés de tous les temps : le fantastique Final Fantasy VII.
Souvenez-vous, la dernière fois, je vous avais parlé de la Nintendo 64. J’aimais bien cette console mais, au bout d’un moment, les jeux qui sortaient ne m’intéressaient plus vraiment et, surtout, ils commençaient à revenir diablement cher. Et comme j’avais furieusement envi de jouer à un jeu qui venait tout juste de sortir sur Playstation, il est donc tout à fait logique que je me sois tourné vers cette dernière. Mais étrangement, ce n’était pas FFVII qui m’attirait, mais Tekken 3. En effet, je me rappelle m’être rendu avec mes parents au centre-commercial du coin afin de me procurer le jeu de combat. Juste après être passé à la caisse, je me suis rendu au magasin spécialisé multimédia du coin à la recherche d’un jeu pas cher qui pourrait me faire passer le temps. Et c’est là que je suis tombé sur Final Fantasy VII qui, si je me souviens bien, ne coutait que 79 francs. J’étais vraiment loin de m’attendre au fait que je tenais là une véritable perle vidéo-ludique.
La première chose qui m’a bluffé dans ce jeu, c’était son ambiance unique. Je me rappelle que je prenais un énorme plaisir dès le début du jeu à me balader dans le secteur 7. Jamais un jeu ne m’avait autant happé dans son univers. Les passages dans le train, les explosions des réacteurs, la rencontre avec Aerith ou le sauvetage de Tifa. Je me souviens de tous ces moments comme si je les avais joué pour la première fois hier. Et j’étais loin d’être au bout de mes surprises En effet, après avoir quitté Midgard, j’avais la très nette impression de faire partie intégrante du groupe d’aventurier et traquer Séphiroth était devenu une priorité pour moi. Je passais alors le plus claire de mon temps libre à jouer et sans le savoir, j’étais en train de me découvrir une véritable passion pour le RPG japonais. Mais Final Fantasy VII n’a pris sa véritable place dans mon cœur que lors de la célèbre tragédie qui s’est déroulée sous mes yeux à la fin du premier CD (je ne spoil pas au cas où certains ermites me liraient). J’avoue sans honte avoir pleuré comme une madeleine et c’est à ce moment là que j’ai compris l’emprise que ce jeu avait sur moi. Il est assez simple de deviner la suite. J’ai parcouru l’aventure en long, en large et travers, vaincu l’Arme sous l’eau, récupéré Omnislash (la dernière limite de Cloud) et chevauché avec fierté le Chocobo d’Or.
Mais si Final Fantasy VII était à ce point exceptionnel, ce n’était pas pour rien. En effet, en plus d’avoir un scénario génial et des graphismes magnifiques, le soft possédait également une bande son sublime. Je ne suis pas le seul à me souvenir du magnifique thème de la carte du monde, de la musique de fanfare lors du défilé de Junon ou encore, du magnifique « One Winged Angel » qui accompagnait le combat final. C’est bien simple, c’était la première fois que j’envisageais d’acheté un CD tiré d’un jeu vidéo (ce que je fit quelques années plus tard d’ailleurs).
Il y a tant à dire sur Final Fantasy VII que je pourrais en écrire des pages et des pages. Mais je vais juste me contenter de conclure en donnant mon avis sur le fameux remake HD que beaucoup de monde espère. Eh bien moi, personnellement, je dois être un des rares à ne pas être forcement pour. A la limite, un portage HD, pourquoi pas, mais je ne veux pas qu’on touche au système de combat ou encore au style SD (super deformed) des personnages. Final Fantasy VII est et restera un chef d’œuvre à mes yeux et je n’ai pas envi qu’on le dénature. Après, le titre est disponible en version téléchargeable sur le Playstation Store pour ceux qui voudraient le refaire ou même ceux qui ne l’ont jamais fait. D’ailleurs, si vous faites parti de cette dernière catégorie, vous avez manqué l’une des plus belles aventures vidéo-ludique que j’ai vécu et je pèse mes mots !