Il y quelques mois (années) j'avais balancé un article sur mon amour pour la dance allemande, mais vous savez à quel point je me délecte d'un bon disque de Thrash. Très peu de groupes allemands ont réussi à rivaliser avec Slayer, Metallica et consorts, pas contre, niveau pochette, ils n'étaient pas là pour la déconne. Enfin, c'est ce qu'ils pensaient. En effet, autant l'ultra violence, les sciences occultes, le gore, le post nucléaire et autres zombies ont toujours été des puits d'inspiration pour les groupes de metal, autant les allemands ne savaient jamais vraiment ou s'arreter. D'un coté on avait des chefs d'oeuvres graphiques, des idées un peu extremes et bien foutues qui venait de l'autre coté de l'Atlantique ou de la Manche et dès qu'on passait le Rhin on pouvait être sur de tomber sur un mélange improbable dans la surrenchère de n'importe quoi. La pochette de Thrash allemand est toujours un régal, toujours le détail en trop, toujours le petit truc qui fait que ça bascule dans le risible, toujours la même envie de provoquer mais dans le too much, la surcharge qui fait que la pochette cool devient grotesque. A l'allemande quoi.Mais au final le public etait à l'image des pochettes des groupes quand tu etais dans une salle de concert en allemagne dans les milieu des années 90 : tu avais une population avec un tshirts et un jeans (les étrangers), et à coté une population avec 10 ceintures et cartouchières, 2 chaussettes différentes, un baggy militaire coupé avec un slim en cuir en dessous, des americana avec des fatlaces et si possible une casquette pour accompagner la nuque longue et la moustache, d'où une expression qui est restée très longtemps dans mon cercle d'amis, quand quelqu'un d'entre nous débarquait avec un look surchargé : "tiens voila l'allemagne".Bon, trève de blabla, voila une rapide sélection de pochettes allemandes vraiment...euh... réussies :
aaah, Sodom, rien que le nom est un poème. Avant de partir sur les terres d'une série de pochettes avec des soldats et du feu nucleaire, le groupe débarque avec un grand classique : le médieval...mais un peu chippendales, avec son bourreau huilé. Et puis comme si ça ne suffisait pas pour faire peur, le bourreau à une tête zombie/squelette, carrément de la science fiction : un zombie squelette culturistique huilé
Et puis mention spéciale a un triptyque interessant dans les 90s qui nous a permis de nous familiariser avec des catégories socio-professionnelles déviantes : le docteur, le scientifique et le boucher. Classique.
Allez je vous laisse faire un tour dans votre discographie ou sur les internets pour y dénicher vos propres perles. Bon mois d'octobre et bonnes vacances.