Dominique Goblet : California dancing club
Le voyage commence par la capitale Mexico qui peut être définie par ces mots clés : bondieuseries, bruit de voitures, vols, pauvreté dans les rues et la violence qu'elle engendre, mendicité infantile. Durant le séjour de Goblet, de terribles inondations ont touché le Mexique faisant 250 morts et 200 000 sans-abri. Elle va se rendre à proximité de la zone et intervenir bénévolement avec la Croix-Rouge sans accéder aux lieux du désastre. Elle constatera que dans les campagnes les gens sont plus chaleureux, et une chose étonnante, dans le village Tehuantepec où elle finit son voyage, les femmes ont le pouvoir. Les dessins ont été dessinés sur le vif et donc sommaire. On peut même voir du texte barré et des traces de blanco
Vincent Vanoli : les olvidados
Ici le dessin est plus travaillé. L'auteur est allé au Chiapas zone
rendue célèbre par la révolte indigène et paysanne personnalisée par le commandant
de la guérilla zapatiste, Marcos. Ce conflit attise la curiosité des
touristes. Certains villages à l'entrée de la région du Chiapas sont
très touristiques, avec les parcours en bus et la vente de T-shirt à
l'effigie de Marcos.
Le gouverneur de cette région venait de mener une politique
clientéliste qui consiste à donner de l'argent aux électeurs juste
avant les élections, n'empêchant pas pour autant la misère de se
répandre. Le conflit larvé entre le gouvernement et les rebelles a
pour conséquence de nombreux barrages dans cette région.
Caroline Sury : Frida Kilo
C'est à l'occasion de la fête de la mort, le 1er novembre que l'auteur s'est rendu au Mexique. Une journée très populaire où une grande partie de la population se prête au jeu avec des monstres et des têtes de mort partout dans les rues. Les gens vont même jusqu'à aller manger sur la tombe des défunts. Sury va aussi se rendre dans certains coins du Chiapas comme Vanoli, où elle y relate les mêmes choses, mais les présente différemment.
Thomas Ott : Recuerdos de México
C'est les plus beaux dessins des quatre histoires. Sans textes et très sombres, ils représentent la mort, la pauvreté, la violence, les jeux, le catch, l'alcool, la religion, la Révolution mexicaine des thèmes que l'on peut retrouver dans les autres récits.