Dernier né des films d’animation de la gamme DC, Emerald Knights nous permet de retrouver un Green Lantern dont les origines nous ont été présentées dans First Flight. Mais si la filiation est bien présente, ne vous attendez pas à une suite immédiate. Totalement indépendant, ce deuxième volet nous propulse dans l’espace, direction : le Green Lantern Corps.
Le film suit les premiers pas d’une jeune recrue, dont le mentor ne sera autre que notre Green Lantern local. Catapultée en pleine crise, la jeune Lantern devra apprendre les us et coutumes du Corps, ainsi que ses légendes. L’occasion de dresser en quelques mini histoires les hauts faits d’armes des principaux Green Lantern. De la planète Mogo, au premier Lantern, les premiers pas de Kilowog (l’instructeur bad ass) et de Laira, jusqu’à un retour sur Abin Sur, et au final sur le combat contre Krona (ce qui provoquait la crise originale). Pas dénué d’intérêt, ce nouveau film sur Green Lantern se regarde non sans un certain ennui, ne pouvant s’enfoncer dans ses brides d’histoire. Peu d’émotions, purement descriptif, Emerald Knights ne convaincra que les fans du héros, qui verront donc quelques genèses recrées sur galette numérique.
Evidemment derrière tout ça, le talentueux Bruce Timm ne lèsine pas, et c’est l’occasion de s’en donner à coeur joie au fil de chaque épisode aux tonalités différentes (mais pas trop). Le casting des voix est impeccable, et saura ravir les geeks (Nathan Fillion, Elisabeth Moss, Jason Isaacs, Arnold Vosloo…). Forcément dans un ton différend, ce space opera intégral, décomposé en 5 parties, fait sans doute l’erreur de vouloir trop en dire et pas assez. On en ressort avec l’impression d’avoir vu 5 épisodes d’une même série, et qu’il reste quelques saisons à faire…