Genre: comédie
Année: 1982
Durée:1H25
L'histoire: Influencés par toute une série de braquages, Sam et Paul voient dans cette méthode un moyen facile de gagner de l'argent. Mais leur plan ne se déroule pas comme ils l'avaient prévu.
La critique d'Alice In Oliver:
Certaines comédies françaises des années 80 peuvent se targuer d'appartenir aux petits nanars sympathiques.
C'est indéniablement le cas de Pour 100 Briques T'as Plus Rien, réalisé par Edouard Molinaro en 1982. Etonnant qu'une comédie pareille ait pu attirer un tel casting, à savoir Anémone, Daniel Auteuil et Gérard Jugnot.
Toutefois, parmi les seconds rôles, on trouve quelques acteurs habitués du genre. Au hasard, on pourra citer la présence de Darry Cowl, un véritable expert en comédies nanardes ! Pour le reste, on relève également la présence de Jean-Pierre Castaldi, Elisa Servier, Isabelle Mergault et d'Edouard Molinaro lui-même (en vendeur de journeaux). Le scénario est pour le moins stupide.
Attention, SPOILERS !
Sam et Paul (Daniel Auteuil et Gérard Jugnot) sont deux chômeurs qui galèrent. Parallèlement, la police doit faire face à une série de braquages, largement relayés par les médias, les journeaux et la télévision.
Très vite, la situation de Paul et Sam devient critique. Les deux copains sont à la rue et n'ont plus un seul sou dans les poches.
Influencés par l'actualité, les deux hommes croient tenir une idée de génie: eux aussi veulent braquer une banque.
Mais évidemment, il faut préparer les hostilités et s'organiser. Pour cela, rien de plus simple, Sam et Paul jouent la comédie.
Ce qui donne lieu à quelques séquences et répliques d'anthologie:
-"pas de panique !"
- "Mais non, ça ne va pas ! Précise: pas de panique, c'est un hold-up ! Sinon, comment veux-tu qu'ils (les employés de la banque) sachent que c'est bien un braquage ?"
Certes, la formule de cette comédie sans prétention s'épuise rapidement. Heureusement, le film ne dure qu'une heure et 20 minutes.
Pour le reste, Daniel Auteuil cabotine et joue les jolis coeurs. Même chose pour Gérard Jugnot, dans le rôle d'un beauf et d'un joyeux looser.
Inutile de chercher ici la moindre revendication sociale, même si cette comédie pointe le chômage comme une nouvelle réalité économique.
Note: 10/20 (c'est très généreux, je sais...)
Note nanardeuse: 15.5/20