"Toutes ces accusations, je les nie complètement", a-t-il déclaré. L'ancien président comparaissait allongé sur une civière, dans une grande cage à barreaux, au sein de l'école de police du Caire aménagée en tribunal pour abriter le procès historique. Il restera en détention dans un hôpital des environs de la ville jusqu'à la prochaine audience, à laquelle il devra assister, a annoncé le juge. Alaa et Gamal Moubarak, les fils de l'ancien président accusés de corruption, qui comparaissaient à ses côtés ont également plaidé non coupable.
Les avocats d'Hosni Moubarak et de son ancien ministre de l'Intérieur, Habib El-Adli, ont par ailleurs demandé à entendre comme témoin le chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA), le maréchal Mohamed Hussein Tantaoui, qui a été pendant vingt ans ministre de la Défense.
A l'extérieur du tribunal, des centaines de personnes, dont des familles des victimes et des journalistes, étaient rassemblées et suivaient l'audience sur un écran géant. On raconte que des échauffourées ont eu lieu entre les partisans de l'ex-président qui se sont heurtés à ses opposants au petit matin, faisant au moins 1 mort.
Hosni Moubarak, âgé de 83 ans, a régné sur l’Égypte pendant 30 ans. Il est accusé de conspiration en vue de "commettre des meurtres prémédités et des tentatives de meurtre contre les participants aux manifestations pacifiques en Égypte". Il est notamment accusé d'avoir "incité des policiers à tirer" sur les manifestants ou à les "terroriser". S'il est reconnu coupable, Hosni Moubarak est passible de la peine de mort. 'Taiwan doit cesser de recourir à la peine capitale', a déclaré Amnesty International jeudi 2...