On a un souci majeur.
Y a des genres de fanatiques en Inde et j'y vais.
Je sais plus si ce sont des musulmans, des jaïnistes, des bouddhistes mais ça n'a pas beaucoup d'importance, ils veulent juste pas voir un bout de peau de femme dépasser.
Des fois que ça leur donnerait trop une envie de baise démente.
Je suis une touriste respectueuse et je ne veux pas leur donner cette envie-là, fort embarrassante au milieu des activités courantes, brûler un cadavre tout ça.
J'ai pas le dressing adapté à ces exigences.
L'équation est simplissime dans un pays de l'OCDE à tendance continentale : ce qui est couvrant tient chaud ou appartient au vestiaire d'un clown.
Clown comme j'aurais pu dire hippie, traveller, punk à chien, tiers-mondiste, démondialisateur.
Et pourtant j'étais pas tombée dans la plus mauvaise période vu que le pantalon de crétin était revenu. Le léger à motif clic-clac.
Enfin Ikat.
Ca vous échappera pas que pour squizzer le syndrome Porto Alègre, faut le porter : Chic
Ou Rock.
On dirait même qu'il n'y a pas 36 000 façons de le porter Rock.
Ca m'irait très bien s'il ne faisait pas 35° là-bas.
La sueur sur soie c'est moyen. Le cuir je développe pas.
Ca, c'est tentant :
Mais qui dit débardeur dit aisselles et même si l'on n'a pas l'habitude d'affoler les hommes avec nos aisselles en Inde si, en Inde on peut les faire craquer en montrant nos aisselles. Si.
J'ai une dernière possibilité, tout est bien couvrant, tout est léger :
Avec leurs critères, vont-ils réaliser que c'est ultra-bitchy ?