Magazine Amérique du nord

Norvège : la cascade de Manafossen

Par Grégory Gossellin De Bénicourt @benicourt81

En arrivant sur le parking de Manafossen, une petite pluie bat son rythme sur le toit du camping-car. Nous déjeunons tranquillement en attendant une accalmie. En sortant pour déposer les ordures dans une poubelle, nous remarquons que le parking « perdu en pleine forêt » est payant. Il y a une petite enveloppe sur laquelle on doit mettre son numéro d’immatriculation et dans laquelle on met des sous… puis on a une sorte de reçu qu’on met sur son parebrise – tout cela, sans avoir besoin d’une machine ou quoi que ce soit.

La retour du soleil nous permet de démarrer la grimpette qui est assez hard. Il nous faudra seulement 20 minutes pour monter au point de vue n°1 de la chute d’eau, mais au moins 1H30 pour monter jusqu’au refuge. Comme tout est encore un peu trempé, ça glisse pas mal. Nous sommes étonné de voir des enfants « non ligotés » à leurs parents ou des personnes âgées emprunter le chemin… Bon, une majorité de gens ne viennent voir que les chutes d’eau, c’est dommage car le reste de la randonnée est très bien également.

Nous arrivons enfin au gite qui est ouvert et chauffé l’hiver. Il y est possible de manger sur des tables tout en étant abrité et sans débourser un sous. C’est étonnant de laisser tout ce matériel en accès libre, mais étonnant pour un français, car nous verrons un peu plus tard qu’en Norvège, c’est habituel.

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En fin de journée, nous avons repris la route, nous obligeant à prendre le ferry à Lauvvik pour nous rendre au Preikestolen (176€ pour 7.20m) – la traversée n’aura duré que 10 minutes et nous n’avons pas attendu, l’embarquement a été immédiat.  Nous allons tout de suite voir le site du Preikestolen. La randonnée prend normalement 4H et nous ne pourrons la faire que demain. Bien sûr, l’accès au parking est payant :  30 Kr pour moto, 80 Kr pour voiture à camping-car – ça dépendra du temps demain matin, en attendant il nous faudra dormir à une dizaine de kilomètres de là, au bord d’une route très peu passante.


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