Les prix Ig Nobel

Publié le 03 août 2011 par Tranchesdunet

Les prix Ig Nobel sont une parodie des prix Nobel (un peu comme les Gérard d’Or), et récompensent (je cite) : «  des prouesses qui font rire les gens au premier abord, et les font ensuite réfléchir. Ces prix ont pour but de rendre hommage à l’originalité et d’honorer l’imagination — ainsi que d’attiser l’intérêt des gens pour la science, la médecine et la technologie ».

Parmi les récompensés des prix Ig Nobel, on peut citer (liste complète sur Wikipedia) :

  •  Jacques Benveniste pour la mémoire de l’eau
  •  Thomas M. Kyle, authentique farceur, pour sa découverte de l’élément le plus lourd de l’univers, l’Administratium, qui comprend un neutron, huit neutrons-assistants, 35 vice-neutrons et 256 vice-neutrons-assistants.
  •  Corentin Louis Kervran de France, ardent admirateur de l’alchimie, pour sa conclusion que le calcium des coquilles d’œufs de poulet est créé par un processus de fusion froide
  •  l’Église baptiste sudiste de l’Alabama, mesureurs mathématiques de moralité, pour ses estimations comté par comté du nombre de citoyens d’Alabama destinés à l’enfer sans repentir.
  •  Marcia E. Buebel, David S. Shannahoff-Khalsa, et Michael R. Boyle, pour leur étude revigorante intitulée « Les effets de la respiration forcée par une seule narine sur la connaissance ».
  •  Robert Matthews de l’université d’Aston, Angleterre, pour ses études sur la loi de Murphy, et particulièrement pour sa démonstration que la tartine tombe souvent du côté beurré.
  •  Jacques Chirac, Président de la République française, pour avoir célébré le cinquantième anniversaire des bombardements de Hiroshima et Nagasaki en reprenant les essais nucléaires français dans le Pacifique.
  •  Steve Penfold, de l’université de York à Toronto, pour sa thèse de doctorat sur la sociologie des boutiques de beignets canadiennes.
  •  l’institut britannique de standardisation pour sa spécification de six pages (BS-6008) concernant la bonne façon de faire une tasse de thé (cf. ISO 3103).
  •  George et Charlotte Blonsky de New York et San Jose, Californie, pour leur système (Brevet américain n° 3,216,423) pour aider les femmes à accoucher – la femme est attachée sur une table circulaire, qui est mise en rotation à haute vitesse.
  •  Steven Stack et James Gundlach (États-Unis) pour leur rapport publié sur « l’effet de la musique country sur le suicide. »
  •  Jillian Clarke (États-Unis) pour son investigation de la vérité scientifique de la « règle des cinq secondes », au sujet de la question de manger des aliments tombés au sol.
  •  Daisuke Inoue (Japon), pour l’invention du karaoké, fournissant ainsi une nouvelle méthode pour que les gens apprennent à se tolérer.
  •  John Mainstone et Thomas Parnell, université de Queensland (Australie), pour avoir observé s’égoutter du goudron solidifié dans un entonnoir, au rythme d’environ une goutte tous les neuf ans, depuis 1927. Il s’agit de l’expérience de la goutte de poix.
  •  Juan Manuel Toro, Josep B. Trobalon et Núria Sebastián-Gallés de l’Université de Barcelone, pour avoir montré que les rats sont le plus souvent incapables de reconnaître la langue japonaise de la langue néerlandaise dans un discours diffusé à l’envers.
  •  Alessandro Pluchino, Andrea Rapisarda, et Cesare Garofalo de l’université de Catane (Italie) pour avoir démontré qu’une organisation donnée gagnerait en efficacité si les promotions hiérarchiques étaient faites de manière aléatoire. Leurs travaux se basent sur le principe de Peter selon lequel tout employé s’élève dans la hiérarchie jusqu’à son niveau d’incompétence maximum.
  •  Simon Rietveld et Ilja van Beest pour leur étude sur l’influence des montagnes russes sur l’asthme.