La conjoncture immobilière nous amène à nous poser des questions. Face à l’inflation des prix et la remontée des taux des prêts immobiliers, ne sommes nous pas à l’orée d’une nouvelle crise ?Une fois de plus, le spectre de la bulle fait son retour. «Le niveau d'endettement des ménages et les modes de distribution du prêt immobilier par les banques semblent prémunir la France des excès qui ont conduit à la formation d'une bulle aux Etats-Unis ou en Espagne», tente de nous assurer l’économiste Jacques Frigitt.
Le manque de biens mis en cause
Si le marché file sur une planche savonneuse, c’est essentiellement à cause du manque de produits disponibles. "A l'heure actuelle, la majorité des biens immobiliers sont détenus par des personnes physiques, et pour près de 80% au titre de la résidence principale", explique Philippe Taboret, directeur général adjoint de Cafpi. Cette situation ne pousse donc pas les investisseurs à signer leur prêt immobilier et gèle un marché frileux.
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