Mon poignet en mousse me fait souffrir le martyr. Encore une fois Flitkov m'a bien baisé. Ouais, j'ai une installation informatique des années 20, de la vraie grande technologie communiste qui me permet d'écrire 1 mot à la minute.
J'en aurais presque le sourire, si je n'étais pas bloqué avec une colonie d'écureuils qui me sert de compagnie, d'énergie électrique et de bouffe. J'ai relié plusieurs roulettes à un groupe électrogène fourni par Russman. Les écureuils courent jours et nuits pour me fournir de l'électricité. En gros, cela donne ça :
Pas très au point, je l'avoue.
D'après mes calculs à la grande louche, ça fait 8 ans que je suis bloqué ici. Le pognon tant désiré par Flitkov ne tombe pas. Mes jours sont comptés, je finirai sans doute bientôt à la rue avec la main d'œuvre de Flitkouvounet, ce connard !
Et n'oublions pas cet ours qui tourne autour de la cabane depuis deux jours. Si je me faisais bouffé, le calvaire se terminerait. Ouais, je veux crever.
Ne me regardez pas comme ça, avec cet air outré. C'est la vérité. Je veux clamser.
Quelqu'un frappe à la porte. Flitkov !? Deviendrait-il poli ?
Montishow : Entrez.
Flitkov : TAS VU MOI FRAPPER COMME TOI DEMANDER. BIEN ÊTRE. JE CADEAU POUR TOI. MOI AVOIR VU SUR FACEBOQ, TOI FANS TOI COMMENCE ETRE CONNU ALORS MOI DECIDER DE FAIRE CADEAU.
Tout à coup, mon niveau de mourrassion descendit en flèche. Je connais le lascar, je m'attends à tout. Pourtant, le terme cadeau m'illumine, ce mot à un véritable pouvoir mystique. Mes yeux s'illuminaient comme ce gars sur la vidéo-là. Ouais, celle juste en bas.
M : Cool ! Je peux voir, je peux voir, je peux voir, je peux voir. C'est quoi ? Un nouveau poignet ? Du talent ? De la mortadelle ? Je sais, je sais. Ne me dis rien. Du Ketchup pour assaisonner les écureuils ?
F : NON JE AVAIS HESITER AVEC POIGNET MAIS JE PRENDRE CA !
Il me tend une chaîne ! Une chaine avec un collier à pics pour chien. Je le déteste. Je le regarde nerveusement avec une furieuse envie de le tuer.
F : TOI POUVOIR ALLER DEHORS AVEC ÇA. OUAIS CHAINE MÉTAL FAIRE 9 MÈTRES. ALORS ?
Il m'attache le collier et pour la première fois, j'étais heureux. Heureux de revoir la lumière du soleil. Heureux de respirer à nouveau. Heureux de ressentir de nouveau le vent sur ma peau. Je file comme un possédé vers l'extérieur. Mais...mais il fait gris. Il pleut ! Un vrai temps pourri. Bordel de merde !
La journée n'était pas finie. Les ennuis ne faisaient que commencer. C'est sûr.
Note du Montishow : Suite à un défaut technique (poignet en kit merdique, tu auras la suite très bientôt, là je suis tué)