Alors que nous sommes actuellement au cœur des vacances estivales, il nous appartient de revenir sur les recommandations formulées en ce sens par l’Assurance Maladie au cours du mois de Mai. En effet, il est de bon aloi de rappeler aux Français l’ensemble des conseils antérieurement communiqués par l’Assurance Maladie au moment de partir en vacances. Or parmi les instructions les plus intéressantes, il convient de revenir sur la question de la Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM) mais également celle de la carte de la mutuelle santé. Contrairement à ce que de nombreux assurés sociaux pensent, les mutuelles santé distribuent également une carte témoignant de votre adhésion. A ce propos, le fait de disposer de sa carte de mutuelle santé constitue parfois un énorme atout afin de ne pas avancer les fonds dans l’hypothèse de l’établissement d’un partenariat entre l’univers médical consulté et ladite mutuelle santé. Cependant à travers cet article, il s’agit essentiellement de traiter la question de la Carte Européenne d’Assurance Maladie.
A cet égard, il faut tout d’abord s’intéresser à ses modalités d’obtention qui sont relativement simples puisqu’il suffit de remplir le formulaire dédié et de le renvoyer à sa Caisse Primaire d’Assurance Maladie. Il est outre possible de la solliciter par le biais d’un appel passé au 3646. Ensuite en ce qui concerne l’utilisation de ladite CEAM, il suffit de la présenter dans l’optique de l’obtention d’une protection sociale principale de manière immédiate ou ultérieure en cas de nécessaire avance de frais. En revanche, cette couverture sociale à l’échelle Européenne est soumise au caractère imprévu des soins reçus : « Attention, la carte européenne d’Assurance Maladie n’est valable que pour les soins qui n’étaient pas prévus (ex. foulures, etc.). Elle ne peut être utilisée pour la prise en charge de soins hospitaliers programmés, qui nécessitent toujours une autorisation préalable de la Caisse de résidence ». Dès lors, il serait de bon aloi que les pouvoirs publics communiquent davantage à propos de l’opportunité de bénéficier de sa Carte Européenne d’Assurance Maladie car elle est encore trop méconnue en France ce qui est naturellement parfaitement regrettable.