Samson Raphaelson et Ernst Lubitsch ont travaillé en étroite collaboration sur de nombreux films. Les deux hommes s’appréciaient et se respectaient, pourtant, une pudeur réciproque empêcha longtemps que leurs relations prennent un tour plus intime.
Lorsque Lubitsch fut victime d’une attaque, on chargea Raphaelson de rédiger sa notice nécrologique.
C’est dans ce texte que, pour la première fois, il dévoile tous les sentiments que jamais il n’avait osé exprimer directement au cinéaste.
Mais Lubitsch survécut à son attaque et prit connaissance du texte, allant même jusqu’à le retoucher avec son auteur.
À la fin de sa vie, Raphaelson a publié dans le New Yorker, l’histoire de cette émouvante amitié.
Il livre un portait extrêmement fin et sensible du cinéaste autrichien installé à Hollywood, analyse sa façon de travailler et lève le voile sur le secret de la fameuse “Lubitsch touch”.
Beau livre (broché). Paru en 01/2006