The Big C // Saison 2. Episode 6. The Little C.
Sean - “Are you rubbing your vagina on the coffee table?”
Depuis le début de la saison, la série a bien du mal a reprendre du poil de la bête alors j'avais revu les attentes à la baisse et c'est là que "The Little C" fait son apparition comme un épisode
aussi simpliste qu'habituel, qui n'offrait sûrement pas les mêmes idées mais la même trame depuis le début et disons que j'étais pas emballé plus que ça. J'en ressors grandi, l'épisode était bon,
très bon même. Je crois bien que c'est l'un des meilleurs que j'ai pu voir de cette série. Il m'a rappelé en certains points United States of Tara et la dynamique entre les personnages, leur
travail et ce qu'ils font pour s'occuper. C'est fabuleux mais Laura Linney était magique dans cet épisode. Car oui, elle va trouver un nouveau truc à faire à l'école : coacher l'équipe de
natation du lycée puisque le coach est parti et que l'école ne semble pas presser pour le changer.
La volonté de Cathy est d'apporter un peu d'espoir à tout le monde et en coachant cette équipe elle veut prouver qu'elle peut mener une équipe à la victoire, qu'elle ait des réussites à son actif
et pas seulement celui d'être une prof cool qui regardait du porno en classe la saison dernière (chose qui était fun et différent, surtout grâce à Andrea). Mais toute la partie avec cette
histoire de natation était très bonne et bien gérée. J'avais l'impression de trouver un peu de ce cinéma américain cheesy que l'on voit de plus en plus rarement, ces comédies bien légères qui
jouent sur les sentiments (dernièrement j'en ai vu une avec Ed Helms alias Cedar Rapids). Et c'est ça dont je parle. Cet épisode changerait presque la série en elle même et son identité. Certains
l'aiment parce qu'elle est parfaite et je pense que ce serait dommage d'aimer une série parce qu'elle est parfaite. Des imperfections naissent parfois d'excellentes choses. Regardez la dernière
découverte Teen Wolf par exemple.
Sinon il y a Paul et son nouveau travail où il va tenter d'apprendre à un jeune ukrainien à avoir une promotion dans le magasin. Sauf que le manager l'empêche de l'avoir. Les scènes entre Paul et ce jeune homme sont très paternalistes et surtout forge une nouvelle idée pour la suite de la saison autour de ce travail. Paul a un avenir bien différent à mon avis que celui que l'on croit. Il pourrait bien changer la donne. Et puis quand il fait peur à son collègue qui se pisse dessus littéralement, c'était quand même un grand moment. Surtout que voilà, Paul ne fait pas vraiment peur à une mouche, il est tellement gentil au fond. Le jeune homme va faire la rencontre d'Andrea au magasin et il est tombé sous le charme de cette jeune fille aux formes généreuses. Encore une fois, Gabourney Sibide est absolument géniale.
J'adore à la fois le personnage et l'actrice. Il y a toujours une volonté de faire quelque chose de magique avec elle, et drôle à la fin alors à la fin quand il demande à Andrea si elle veut sortir avec lui, c'était comment dire, surprenant. Je retiens la phrase d'Andrea : If you're a chubby chaser, you're shit out of luck, so I'll do nothing weird with my fat. I don’t see myself as skinny, but I do see myself as a lady so you best come correct". Et encore une fois, ce personnage reste anecdotique dans la série. Apportant son lot de différences et de fraicheur aux dialogues qui sont parfois pesant et lourd.
C'est notamment le cas de la scène où Sean demande à Rebecca de bien vouloir tenter la piscine qu'il a installé dans le salon car Sean veut qu'elle accouche sans drogue, et pas dans on hôpital. C'est une idée. Rebecca ne se rend pas compte du fait qu'elle va avoir un enfant et qu'elle ne pourra plus profiter de son temps libre comme avant. Reste enfin Adam qui aura des problèmes avec sa petite amie qui découvre que ce dernier a couché avec d'autres filles avant de le faire avec elle. Au final, j'ai adoré cet épisode car il fait dans la demi-mesure, qu'il prend le temps de laisser ses personnages respirer avec des choses plus sympathiques, moins embourbés dans une volonté de faire rire ou pleurer sans arrête. La dernière scène de l'épisode est absolument parfaite. Une maîtrise en soi.
Note : 9/10. En bref, je crois que le côté léger de l'épisode en fait l'un des meilleurs de toute la série.