Bonne surprise à mon retour de vacances, trois nouvelles chroniques du Cycle d'Ardalia m'attendaient. L'une celle d'Histoires de Romans, concerne Le Souffle d'Aoles, premier tome de ce cycle de
science-fantasy, et les deux autres, celles de Frédéric Gobillot et du site Psychovision, se rapportent au deuxième tome, Eau Turquoise. Notons
que Psychovision avait déjà fait paraître un article
en 2010 sur Le Souffle d'Aoles. Si les chroniques de Frédéric Gobillot et Histoires de Romans sont plutôt positives, les articles de Psychovision sont "aussi pires l'un que l'autre",
comme diraient des enfants dans leur manière de parler peut-être pas très académique, mais parfois si évocatrice. Bon, nous avons tous nos failles, et je ne déroge pas à la règle. Je
l'avoue, jusqu'à présent, j'avais consciemment occulté les articles de Psychovision, qui ne me convenaient pas. Shame on me. Et puis j'ai lu cette interview d'Eric Naulleau sur le site du Nouvel Obs. Il disait en substance
que les éditeurs n'admettaient plus la contradiction, et qu'il fallait que les campagnes de promo fonctionnent comme des rouleaux compresseur, sans fausse note. Cela a interrogé l'éditeur de mes
propres romans que je suis. Est-ce qu'à force de ne communiquer que sur des articles positifs concernant mon travail, je ne rentre pas dans un système de propagande ? L'un des problèmes à l'heure
actuelle est que les lecteurs ne peuvent plus choisir, à partir du moment où tous les retours de presse sont positifs. Et les éditeurs, eux, ne veulent plus que "leurs" ouvrages soient
discriminés sur la foi d'un article. Dans mes livres, j'essaie de m'adresser à l'intelligence des lecteurs. J'ai donc pensé qu'il fallait que j'aie la même démarche avec la communication sur mon
travail. Laisser les gens faire leur choix. S'ils sont d'accord avec les articles de Psychovision, c'est leur droit. Il est aussi naturel que des gens n'aiment pas ce que je fais que le vent
souffle dans les collines, ou bien qu'il y ait de la rosée au petit matin. Cela ne veut pas dire que je vais à présent valoriser les articles négatifs, mais on les trouvera dans la Revue de presse de mon site. En cherchant bien, faut pas pousser non plus... ;)