Switched at birth – Episode 1.09

Paradise lost

Saison 1, Episode 9 sur 32
Diffusion vo: ABC Family – 1er août 2011

C’est l’anniversaire de Bay et Daphné …

Et oui, la nouvelle est tombée hier (aïe !), ABC Family prolonge de 22 épisodes la saison 1 de la série suite à son succès. On aura donc droit à une saison 1 composée de 32 épisodes. Les 22 épisodes supplémentaires seront programmés au début de l’année 2012. On est donc à un épisode du summer finale et non du season finale.

Et cette semaine, c’est l’anniversaire de Bay et donc de Daphné, « duh » comme dirait Emmett mais en language des signes. Emmett est au centre de cet épisode et en ressort encore plus fort qu’avant. Sérieusement, je sui prêt à changer de bord pour lui. Il est quand même parfait, très attentitif et surtout prêt à tout pour faire plaisir à ses amies, en obtenant une affiche dédicacée de Deafenstein pour Daphné et en réalisant le dessin de rêve de Bay. D’ailleurs, ils forment vraiment un joli couple tous les deux. Ils sont trop mimis ensemble. Donc, je ne vais pas changer de bord, je ne voudrais pas les séparer. Surtout que le scénario va s’en charger et amène cela de manière peu subtile.

Ils sont quand même super mimis ensemble

La relation entre Emmett et Daphné est assez compliquée. On avait déjà eu droit à l’évocation que leur amitié pourrait franchir un cap. Cet épisode nous montre que Daphné est prête à s’avouer qu’elle ressent plus que de l’amitié pour Emmett tandis que Bay n’ose pas lui briser le coeur en révélant qu’elle est déjà avec lui.
Je suis assez réservé sur cette intrigue. Très classique, trop classique et je crains que les scénaristes sombrent dans les clichés du genre de la rivalité entre soeurs pour le même mec.
Par contre, j’aimerais vraiment qu’ils creusent plus du coté de la mère d’Emmett et son intolérance pour les couples mixtes sourds / entendants. J’ai bien aimé la façon dont Emmett s’oppose à elle sur ce point. Et d’ailleurs, globalement, j’aime bien le traitement de la différence entre les deux et des efforts faits par les deux, Bay progressant dans le language des signes et Emmett étant prêt à suivre une thérapie du language par amour pour Bay. C’est un gros changement pour lui qui trouvait cela ridicule en début de série. J’aime bien la façon dont les deux s’influencent même si pour le moment, on n’a pas encore vraiment vu en quoi Emmett a pu changer Bay.

A coté de cela, il y a le cas Regina et l’épisode réussit à éviter le pathos, enfin presque. Ouf, la situation semble être revenue plus ou moins à la normale avec John qui semble se résigner à abndonner l’idée de virer Regina de chez lui et de leur vie. Et le discours de Kathryn n’était pas trop long, juste ce qu’il fallait même si c’était un peu trop gnan gnan quand même.
C’était quand même poussif leurs réactions à chaque fois qu’ils se croisaient. Heureusement, cela semble derrière nous.

Hmmm ...

Sinon, à coté de cela, il y a plusieurs bonnes petites scènes. Déjà Toby qui assure avec ses petites reflexions. Il faut vraiment le garder juste pour ce type de scènes et ne plus lui filer d’intrigues. Il était bon quand il cherche à savoir si lui aussi était malade et j’ai bien aimé la petite discussion avec son père sur les erreurs de chacun. C’était simple et pas trop culcul la praline.
J’ai également bien aimé la tête de Bay lorsqu’elle découvre que son cadeau est un foulard. D’ailleurs, en parlant de cadeau, elle est marrante sa voiture. Veut-elle se prendre pour le sosie de De Funes dans le gendarme de St-Tropez ? (oui, ce n’était pas la même voiture, mais pas loin quand même)
Bay livre également une excellente scène lorsqu’elle est chez Emmett et que sa mère arrive. Le coté perdue de l’entendant au sein d’une conversation de sourds est bien retranscrit.
Le seul vrai raté de l’épisode vient encore une fois de cette musique agaçante au piano lors de scènes de dialogues entre sourds.

Bref, 8/10

Le couple Emmett / Bay fonctionne à merveille et s’avère le vrai moteur de l’épisode qui offre pas mal de scènes et évite de justesse d’être trop gnan gnan alors que plusieurs situations s’y prétaient. Ouf.