Les Harkis attendent un réponse claire de Nicolas Sarkozy le 25 septembre 2011.

Publié le 02 août 2011 par Harki45

Les harkis et leurs familles appellent l'attention de M. le secrétaire d'État à la défense, chargé des anciens combattants,sur la situation des harkis et de leurs enfants et plus particulièrement le Président de la République Nicolas Sarkozy.

Quarante-neuf ans après la fin du conflit algérien, les harkis attendent des pouvoirs une véritable politique de réparation du drame SUBI. Le 30 mars 2007, au cours de la campagne électorale, le Président de la République Nicolas Sarkozy a pris à destination des familles de harkis une série d'engagements. Il s'est notamment engagé à reconnaître officiellement la responsabilité des gouvernants de 1962 dans l'abandon et les massacres de harkis.

Cette reconnaissance de responsabilité devra nécessairement et juridiquement obliger le gouvernement dans la mise en oeuvre d'une politique de REPARATION à destination des harkis et de leurs enfants. À cette fin, nous attendons une réponse claire et immédiate lors de l'hommage aux harkis le 25 septembre 2011 par une déclaration solennelle importante. Les attentes des Harkis et de leurs familles sont connues et ne méritent pas qu’une nouvelle commission se réunisse pour les étudier.

Nous souhaitons savoir si le parlement sera saisi d'un projet de loi en ce sens étant donné que le problème est connu depuis plus de 49 ans. Il faut rappeler que le Président de la République s'est par ailleurs engagé à résorber les difficultés d'insertion et d'emploi des enfants de harkis, notamment par la mise en oeuvre d'une politique de discrimination positive dans le domaine de la formation et du recrutement qui jusqu'à présent n'a pas porté ses fruits.

C'est pourquoi nous souhaitons connaître les mesures prises par le gouvernement dans ce domaine ainsi sur les modalités de concrétisation de certaines des promesses de campagne du Président de la République et nous ne voulons pas on une mise en scène d’un pseudo soutien.

Depuis lors, plusieurs associations de harkis s'émeuvent de l'absence d'effets de cet engagement et interpellent Nicolas Sarkozy sur le fait qu'il n'ait pas été tenu.