Le storytelling est un outil puissant, à condition que l'utilisateur en fasse un usage adéquat. Pas si facile qu'il y paraît à première vue.
Il y a en fait 7 péchés dont le storyteller doit s'éloigner s'il ne veut pas... tuer son storytelling tout simplement.
Voici ces 7 péchés :
1. Oublier l'évidence :
Le storytelling n'est pas univoque : c'est une relation qui se construit plus que s'établit entre l'émetteur et les récepteurs du récit. Ce n'est pas une argumentation, un effort de conviction : il ne s'agit pas de manipuler, d'essayer de persuader quelqu'un d'adhérer ou d'acheter quelque chose dont il n'a nul besoin. C'est très personnel, le storytelling, intime. Il y a un vrai partage, un abandon d'une partie de soi à l'auditeur. Laissez vos forces mais aussi vos faiblesses s'exprimer.
2. Oublier le storytelling :
A force de passer du temps à conseiller l'emploi du storytelling à d'autres et à former des gens au storytelling, on peut en arriver à oublier soi-même d'utiliser le storytelling. Même si, évidemment, le storytelling n'est pas à placer systématiquement, à utiliser à toutes les sauces. Cela vaut aussi quand on est formé au storytelling, mais qu'on oublie de l'utiliser, pour continuer dans la voie des outils de communication traditionnels, qui ne marchent plus...
3. Oublier la grande histoire que l'on doit raconter :
Nous avons plein d'histoires à pouvoir raconter. Nous sommes naturellement riches en storytelling, toutes sortes d'histoires, connectées ou non entre elles. Sauf que nous devons avoir une grande histoire, une ligne directrice, pour transmettre un message : toutes les petites histoires que nous racontons doivent être connectées à la fois entre elles et avec cette grande histoire, pour contribuer à transmettre du sens.
4. Faire dans le standard :
Le storytelling est contextuel... ou n'est pas. L'histoire standard qui convient à tous les publics n'existe pas, car les histoires qui sont mauvaises n'ont pas de raison d'exister et cela se confirme dans la réalité : elles ne touchent pas leur public, au propre comme au figuré.
5. Croire qu'"une histoire et puis c'est bon" :
Parce que c'est une construction, le storytelling n'est pas un média de l'instantané. Une histoire sera suivie d'autres et surtout d'une appropriation par le public.