Trouvé dans Les Ecrits Français (2e année, n° 2, 5 janvier 1914) revue de haute tenue dirigée de 1913 à 1914 par L. de Monti de Rezé, Marc Brésil, Louis de Gonzague Frick, un article d' André Salmon qui commence ainsi :
Aux Archives de la Parole, en Sorbonne, au laboratoire de M. le Professeur Brunot, les Symbolistes se campent devant le phonographe et s'inscrivent sur la cire tendre, pour l'éternité. Le creux de M. Fontainas est presque insaisissable, comme si le poète du "Jardin des Iles claires" possédait un disque intérieur, conscient et jaloux, avare. Gustave Kahn est plus ému qu'un jeune reporter, et Paul-Napoléon Roinard ne peut retenir ses larmes. Le livre périra par le disque [...]"Février 2008, on annonce ce matin la création d'une collection de livres à écouter, enregistrés sur support MP3... Le livre n'a toujours pas périt, mais où donc se trouve l'enregistrement de la voix de P.-N. Roinard ? Sur un disque de "cire tendre" ?
Les Écrits Français, N° 2
Les Écrits Français, N° 5 et 7