Tao Te King, livre de la voie et de la vertu, chapitre 27

Publié le 02 août 2011 par Unpeudetao

Celui qui sait marcher “dans le Tao” ne laisse pas de traces ; celui qui sait parler ne commet point de fautes ; celui qui sait compter ne se sert point d'instruments de calcul ; celui qui sait fermer “quelque chose” ne se sert point de verrou, et il est impossible de l'ouvrir ; celui qui sait lier “quelque chose” ne se sert point de cordes, et il est impossible de le délier.
De là vient que le Saint excelle constamment à sauver les hommes ; c'est pourquoi il n'abandonne pas les hommes.
Il excelle constamment à sauver les êtres ; c'est pourquoi il n'abandonne pas les êtres.
Cela s'appelle être doublement éclairé.
C'est pourquoi l'homme vertueux est le maître de celui qui n'est pas vertueux.
L'homme qui n'est pas vertueux est le secours de l'homme vertueux.
Si l'un n'estime pas son maître, si l'autre n'affectionne pas celui qui est son secours, quand on leur accorderait une grande prudence, ils sont plongés dans l'aveuglement. Voilà ce qu'il y a de plus important et de plus subtil !

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