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Albert Niland et les dimanches qui vont comme à Gand

Publié le 18 février 2008 par Croytaque

Bon, d'accord, les gradins m'attendaient et l'Ensemble Dilrubâ tout avec, c'est pas rien la classe ottomane et le trans soufi pas express, une fin d'après-midi qui ressemblait à un début d'avant, une déshabitude par la rugosité mais qui finit en poisson dans l'eau, une austérité qui pave de tendresse. Faudrait que j'en reparle et que je glane de-ci de-là, mais avant la bulle des sols arides il y eut le petit creux et tapi dans un endroit où on peut encore enfumer, fumer (voir tout ça disparaître, exercice de dématérialisation s'il en est, plus exercice belge de dénigrement des jardins et cafés à la française, purs et aérés), au Farfoel, un énième Irlandais à chansons tout seul à sa gratte, mais ça le faisait la simplicité dans les quinze heures, une autre mystique, une autre classe, parfois on en demande pas plus des dimanches qui s'en vont au bord de l'eau ou de rien.

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