Arcady et Darmon en répétition
Conseillé par son acteur préféré, le chanteur poète et joueur de football du PSG Patrick Bruel, Alexandre Arcady a décidé de monter une comédie musicale autour de sa saga du Grand pardon.
Le spectacle sera mis en musique par Gérard Presgurvic, le Aragon de la place des grands hommes et auteur de textes magnifiques comme Casser la voix et Regarde un peu. Pour les chorégraphies, c’est Kamel Ouali qui a été sélectionné. Il se déclare émerveillé par Roger Hanin sur scène : « Il est merveilleux. Avec le déambulateur il a acquis une technique unique. Avec Robert Hossein et Jean Louis Trintignant, j’ai plus de morts-vivants sur scène que sur Dracula mon dernier spectacle."
Arcady revient sur le choix du Grand Pardon : « J’ai réalisé ce spectacle musical, car il me permettait de me réinterroger sur mon cinéma, j’ai toujours réalisé chaque film comme un œuvre unique originale et pour la première fois dans la vie je me permets de copier quelque chose. » Nous ne pouvons que croire ce réalisateur dont l'œuvre maîtresse Le grand pardon ne s’inspirait nullement du Parrain. Aux critiques qui l’accusent de ne rien inventer, il répond : « Si l’union sacrée n’avait pas existe, il n’y aurait pas eu l’Arme fatale et 48 heures, des pales copies de mon film ! »
Espérons que ce cinéaste, si souvent copié par des films antérieurs aux siens, remplisse les théâtres lui qui depuis 30 ans et quinze films vide les salles obscures.
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