Escape to L.A.
Saison 4, Episode 4 sur 10
Diffusion vo: Starz – 29 juillet 2011
Torchwood débarque à Los Angeles, histoire d’avoir un autographe de l’éternel David Hasselhoff, et accessoirement, progresser dans l’enquête sur ces filous de Phicorp.
Je déteste dce genre d’épisode parce qu’ils sont chiants à reviewer. Cet épisode n’était pas désagréable mais il manquait un truc sur lequel je n’arrive pas à mettre un nom. La progression peut-être ?
Non, non, on n'est pas au début d'un porno cheap
J’ai en fait l’impression que toutes les parties, que cela soit Torchwood, phicorp, Oswald, … brassent du vent en attendant qu’on arrive à l’épisode qui fera avancer d’un coup le truc et voilà. Parce que bon, là, la vieille blonde, elle est gentille mais elle ne sert pas à grand chose à part offrir un putain de super plan final sur son oeil. Le problème est que sa position est peu ou pas exploitée et qu’au final, elle ne sert que de faire valoir à Danes, histoire de le placer encore un peu plus dans le rôle du messie / sauveur / etc … Bon, Bill Pullman s’éclate dans le rôle mais pour l’instant, le personnage n’a aucune véritable utilité. Et du coup, il « plantifie » Jilly qui ne sert plus à rien mais à de bonnes répliques et de bonnes attitudes over ze top, comme sa super excitation à l’hôpital quand Oswald reprend la main auprès des médias.
D’ailleurs, il y avait à mon sens mieux à faire sur les médias, et la dépendance envers eux. On voit bien qu’ils passent rapidement d’un suejt à l’autre, que le téléspectateur se lasse vite de la même tête, tête qui devient soudainement prête à tout pour reparaitre devant les médias. Il y avait une grosse critique à faire du phénomène, surtout avec l’action en partie à Los Angeles avec les pseudos stars qui vont aller faire de grosses conneries style rasage de crane pour faire parler d’eux à nouveau.
Bon, ils n'y mettent pas du leur, mais non, nous ne sommes pas dans un porno louche et cheap
Donc à Los Angeles, Torchwood se dore la pillule et profite pour impliquer émotionnellement l’équipe et faire 3x la même intrigue, c’est abusé quand même. Oui, on a Esther qui s’inquiète pour sa famille, Rex et son père et Gwen et sa famille. Ok, on ne s’est pas foulé. Et les deux nouveaux n’y gagnent pas vraiment. Rex est juste chiant quand RTD ne l’écrit pas. Là, c’était juste nul avec son père. Et Esther passe pour une conne que c’est un miracle qu’elle sache comment marcher sans se planter la gueule. Non, sérieusement, elle appelle les services sociaux et après, elle s’tonne qu’ils ont retiré les enfants de la garde du folle paranoiaque. Pire, elle s’étonne ensuite que les téléphones et eux-même sont tracés … Non sérieux, elle a laissé son cerveau dans le vieil appart ou quoi ?
Ca passe quand même mieux avec Gwen, Rhys et papa Gwen. Pourtant, ce n’est pas mieux-mieux mais bon, on est habitué à ces deux-là et j’ai bien aimé quelques dialogues du genre « Bon, je te rappelle ce soir » « mais on est déjà le soir » ^^
Je suis un violeur pédophile qui tripote un bébé et tout le monde s'en fout !
Sinon, bah, ps grand chose à dire sur l’épisode qui ne fait qu’effleurer des thématiques qui mériteraient plus de développement, comme la place des infectés. Il y a un vrai problème à développer là, et pas juste offrir un moyen de pousser Oswald vers son destin de messie. Je trouvais que les problèmes médicaux étaient quand même mieux lorsqu’ils restaient autour d’une table à théoriser.
La seule bonne chose coté médical si je puis dire, dans cet épisode, c’est l’excellent rendu de la peur. Oui, ils sont immortels mais justement, c’est encore plus terrible. On le voit avec Gwen. Si il lui mettait une balle en pleine tête, comment elle serait après ? Et on nous achève avec l’excellent plan de la souffrance éternelle de la vieille dans la voiture broyée. C’est assez horrible comme concept de souffrir éternellement, sans espoir de soulagement.
Bref, 5/10
Je me suis quand même un peu ennuyé avec cet épisode où il ne se passe pas grand chose et où les sujets ne sont pas véritablement développés. En plus, on doit se farcir Rex et Esther au sommet de la connerie et de la chiantitude. Bouleeeeeeets !