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Mon Zapping ciné {n°4}

Par Popmovies

Découvrez les films que j'ai vu en Juillet!

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Une bonne comédie avec un Jean6paul Rouve toujours excellent. J'ai découvert Isabelle Nanty que je ne connaissais pas vraiment, je l'avais vu dans Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre (2002) et Disco (2008).
Le film est l'occasion de découvrir de nouveaux talents qui donnent très bien vie aux personnages.
L'idée de confronter des gens venant d'un milieu très modeste à un milieu très aisé n'est pas spécialement originale mais Olivier Baroux a le mérite de l'avoir traitée et il s'en sort bien. Il y a cependant des petites choses qui n'ont pas été assez bien expliquées, sur le cas du grand frère par exemple. Même si c'est un second rôle, rien dans le déroulement de l'histoire ne permet de "confirmer" la fin.

Une bonne comédie mais certainement pas la comédie de l'été.
Comme beaucoup j'ai fait le rapprochement entre ce film et Les Visiteurs, forcément. Fabrice Eboué et Thomas Ngijol n'inventent rien mais ils font les choses à leur sauce et la recette prend.
On connait leur réputation, leur humour, on n'est pas déçu même si par moments les blagues se répètent et donc à la fin on se lasse.
Les comédiens qui interprètent la famille Jourdain sont mous, à la limite du nunuche.
Certaines transitions sont très mal faites, on se pose des questions et à ce n'est jamais un très bon signe de réfléchir pendant un film.

  • Deep End 3/5

Une petite merveille sur les premiers émois amoureux, sur le fantasme. On peut voir en Jane Asner la Marilyn Monroe des "Newfords Baths".
Une interprétation fraîche, dynamique, à la limite du innée rendent ce film très attachant.
Si j'ai pas mal été dérangée au début par le mouvement rapide de la caméra, j'ai fini par y voir un 3ème regard, celui du spectateur, qui suit ou plutôt court en essayant de voir jusqu'où le délire de Mike va le mener.

  • Un amour de jeunesse 4/5

Le film de Mia Hansen-Løve nous offre à voir le premier, le vrai amour, les hauts et les bas d'un amour d'ado.

La caméra donne l'impression d'être aux côtés de ce jeune couple, de suivre au plus proche ces ados dont l'amour s'épanouit et se fane. L'amour n'a pas besoin de mots, de longs discours. C'est ce que retranscrit la réalisatrice mais malheureusement ces longs silences pèsent sur l'ambiance, créant un sentiment de gêne.
Lola Créton est la révélation de ce film, la jeune actrice apporte la délicatesse nécessaire au personnage de Camille. En revanche, l'interprétation de Sebastian Urzendowsky, Sullivan dans le film, pêche assez. Il lui manque cette étincelle d'un amoureux transit.
Malgré ça, on s'attache aux personnages et à leur histoire qui illustre assez le fait que le premier vrai amour ne meurt jamais.

Pour son nouveau film en tant que réalisateur, Tom Hanks ne prend pas beaucoup de risques.
Avec un sujet d'actualité comme point de départ, la restructuration liée à la crise, il nous offre une comédie romantique gentille mais sans réelle force.

L'interprétation de Tom Hanks est lourde, il en fait trop pour rester dans le "move" tout comme son personnage. Sa partenaire Julia Roberts reste dans un registre qu'elle maîtrise même si certaines facettes de son personnage sont parfois inutiles. Il n'en reste pas moins qu'à la sortie, je voudrais bien avoir Julia Roberts comme prof

:)

Un troisième personnage omniprésent accentue l'effet de lourdeur et surtout tend à montrer la pauvreté du film: la musique. Tom Hanks en use et abuse, à tel point qu'on entend qu'elle.

Depuis son Cloverfield et la saison 1 de Lost, j'aime assez le travail de J.J Abrams. Mais je ne vais pas mentir, si j'ai couru au cinéma pour voir le film en avant-première c'est uniquement parce que Monsieur Abrams a attisé ma curiosité! Et je ne dois pas être la seule....

Sans avoir de grosses têtes à l'affiche, le film est prenant et on découvre ces nouveaux, pour la plupart, talents et leurs prestations sont plus crédibles.
Cependant à part de très bonnes répliques des enfants, le film n'offre pas grand chose. J.J Abrams nous en fait voir plein la vue avec des grosses explosions, des plans très lumineux dont certains montrent clairement que cela a été tourné en studio.

Lorsque l'on découvre enfin cette chose, et elle se fait désirer!, j'ai été déçue car Abrams a eu la (bonne) idée de la "dévoiler" dans un univers sombre! Malheureusement je ne peux pas trop en dire pour ceux qui n'ont pas encore vu le film.
Au final, cela part dans tous les sens et je ne suis pas du tout d'accord sur l'un des derniers symboles forts du film!
Comme avec la série Lost, je pense que J.J Abrams ne savait pas vraiment quelle direction prendre. Il avait aussi la pression de faire quelque chose d’énorme et d'être à la hauteur de Steven Spielberg, le maître de la science-fiction, qui s'est associé à lui comme producteur pour ce film.

La chose qui vaut vraiment le coup c'est les jeunes! Et je vous conseille de rester jusqu'à la fin du générique pour avoir une surprise

:)

  • Happy, Happy 3/5

Un film venu du grand froid qui nous réchauffe le coeur.
La réalisatrice Anne Sewitsky nous offre une comédie très attachante avec des acteurs qui, pour l'occasion nous sont totalement inconnus, et se glissent parfaitement dans leurs personnages.
Ces derniers restent dans le cercle de départ, un lieu bien précis de l'action, à savoir leurs maisons voisines et perdues au fin fond de la campagne blanche. Même si l'on sait que Kafa est enseignante et Elisabeth avocate, on ne s'éloigne pas inutilement. L'isolement est très bien retranscrit et les seules et rares sorties sont pour aller à la chorale, deuxième lieu de l'action.

Kafa est brillamment interprétée par Agnes Kittelsen. On se laisse attendrir par son sourire. Son côté toujours enjoué, impulsive et un brin sotte lui donnent une force qui donne à réfléchir. Enfin pas trop non plus

:)

On assiste à plusieurs petites histoires dans une grande.
L'amour, la trahison et la quête de son identité y sont abordés et parfaitement dosés. Tout est fait avec justesse et simplicité. On assiste avec le sourire au bouleversement créé par l'arrivée de ce couple de citadins.

Une comédie fraîche, parfaite pour ce temps qui se réchauffe

:)

  • 3 fois 20 ans 4/5

Avec légèreté mais sérieux, Julie Gavras aborde le thème de la vieillesse vécue par un couple qui va alors s’opposer.

D'un côté nous avons la sublime Isabella Rosselini, parfaite dans son rôle d'une femme forte qui accepte et porte fièrement son âge. Son jeu est juste, elle est touchante et on adhère à ses arguments. Il n'y a pas de honte à vieillir et il faut en être fière.
Face à elle, on retrouve un William Hurt qui a lui bien du mal à se voir vieillir, d'autant plus qu'il travaille avec des jeunes. Son refus de se voir comme il est vraiment engendre des situations comiques et des quiproquos parfaits!

Un excellent film avec de très bons acteurs.

Critique à venir

  • The Trip 2,5/5

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