Grande première dans l’histoire de la Cinquième République : le Président a eu un échange épistolaire avec les parlementaires du Sénat et de l’Assemblée Nationale. Et, chose encore plus extraordinaire, les agents spéciaux de Demaerd Inc. ont réussi à s’infiltrer à l’Élysée et à subtiliser le brouillon initial de Nicolas Sarkozy à partir duquel fut rédigée la version finale par les conseillers en communication du président. Comme on va le voir dans la suite de l’article, ces brouillons nous délivrent de précieuses informations sur les processus mentaux qui se cachent derrière cette lettre historique.
Pour les images qui vont suivre, vous aurez la présence d’esprit de cliquer dessus pour les voir à une taille permettant une bien meilleure lecture. Cependant, sans même zoomer sur les numérisations précises effectuées par les Services d’Investigation Demaerd au péril de leur carrière, on peut nettement distinguer les caractéristiques fondamentales de la substance essentielle du message que Sarkozy aura délivré à ses conseillers ; c’est à la lecture de ces brouillons qu’on voit finalement toute la patte du président dans cette lettre.
Certes, le résultat final est plus léché et dans une prose impeccable ; mais il reste, somme toute, très protocolaire.
Les brouillons qui suivent montrent la réalité de la pensée sarkozienne sans la déformation rhétorique qu’introduisent nécessairement les gens de plume pour faire passer le message présidentiel.
Sans plus attendre, voici la première page des brouillons. Elle dévoile tout ce qui deviendra l’introduction de cette missive historique.
Bon, il y a bien quelques fautes d’orthographe qu’on mettra sur la fougue et l’impétuosité d’un homme d’état délivrant un message crucial : la France a sauvé l’Europe, rien de moins.
Le second brouillon permet de passer en revue la nature de l’aide inoubliable qui fut apportée à la Grèce par (entre autres) l’Allemagne et d’autres pays européens, mais surtout, la FrRrance. On notera, sur la fin du brouillon, l’attachement sentimental fort de Nicolas Sarkozy à la Monnaie Unique. Ok, on ne peut pas écarter non plus qu’il se faisait un peu chier cherchait son inspiration en croquant les effigies des pièces de 1€ et 1c, mais bon.
Enfin, le troisième brouillon permet de voir immédiatement le lien entre la crise et la nécessité de l’introduction d’une règle claire, décisive pour la France : la Golden Rule Règle d’Or qui vise à ramener le budget de la France à l’équilibre pas trop loin de l’équilibre dans l’année les deux trois ans.
Au passage, on soulignera dans le Président le fin stratège politique qui agit dans l’ombre : effectivement, cette règle d’or est difficile à dénigrer pour l’opposition, et, plus rigolo encore, si jamais la majorité échoue lors des prochaines élections en 2012, les Socialistes se trouveront dans la délicate position de devoir tenter l’équilibre des finances publiques avec une tempête économique force 5 à côté de laquelle les merdoiements bancaires de 2008 feront figure de bourrasque passagère sur un camping improvisé en Provence.
Quoi qu’il en soit, on ne peut que remercier Demaerd Services d’Investigation pour leur trouvaille : elle éclaire d’un jour nouveau le travail présidentiel préparatoire aux grands moments historiques.
Vive la République, vive la France !