Les vacances d’été font souvent penser à la mer et ses paysages magnifiques. C’est très impressionnant quand vous regardez cette immensité d’eau, tellement reposante, mais parfois tellement violente. Une immensité de richesse et surtout le plus grand synonyme de vie que nous puissions avoir dans notre histoire. J’adore la mer !
Pensez-vous qu’il soit possible de maitriser toute cette eau ?
Dans une éprouvette oui, un océan, cela se complique un tout petit peu !. Mais c’est toujours possible, à notre échelle, souvent dérisoire, mais on y arrive. D’ailleurs, merci aux actions écologiques de développement durable, cela a beaucoup fait rigoler à une époque, demain (que l’on espère aujourd’hui!) nous n’imaginerons pas de vivre sans certains reflexes et usages de savoir-vivre.
Et pour l’information, c’est un peu la même chose, il est possible de maitriser toute cette information, … à notre échelle. Et qui dit maitrise, dit quels acteurs et comment ? Ce mini-sondage donne quelques éléments de réflexion à ce sujet, il complète celui sur la cartographie et celui du rattachement de la gouvernance de l’information.
Sondage réalisé sur le site www.3org.com, avec diffusion sur Twitter, Linkedin et Viadeo. L’outil utilisé était polldaddy (www.polldaddy.com).
Pour 41%, il ressort clairement la nécessité d’avoir une équipe dédié, qui portera la diffusion des fondamentaux, des référentiels et des politiques. Sa responsabilité est dans la diffusion, et pas forcément dans la création de ces éléments. Pour 16% c’est une équipe dédié qui aura comme mission de diffuser uniquement les politiques. Et seulement 7% pense qu’une équipe devrait mettre à disposition fondamentaux et référentiels. Cela donne tout de même 64% qui pense qu’une équipe dédiée est nécessaire, reste bien sûr à définir ses objectifs et périmètre d’action.
Pour 14% ce serait de nouveaux rôles portés par des fonctions existantes, signifiant qu’il ne serait pas nécessaire de dédier des ressources supplémentaires pour conduire la gouvernance de l’information. Ceci peut s’expliquer de part la jeunesse du sujet impliquant un besoin non exprimé, mais aussi par le fait que certaines organisations ont une taille où l’affectation de ressources supplémentaires n’est pas judicieuse. Et pourquoi pas, tout simplement que la conduite de la gouvernance de l’information peut aussi se faire transversalement, pour peu d’avoir une bonne interaction et synchronisation du pilotage. Ce qui nous amène aux 9% pensant que la conduite de la gouvernance de l’information se fait par la nomination d’un animateur. Ce dernier aurait bien sûr l’objectif de gérer cette synchronisation et interaction entre les acteurs porteurs chacun d’un morceau du puzzle de la gouvernance de l’information. C’est cohérent.
Rigolo, pour 8% ce n’est pas nécessaire. Cela mérite une réflexion autour de l’anarchie informationnelle ou moins brutalement autour de l’auto gouvernance de l’information. D’ailleurs, c’est un sujet qui me parait être une clef de la gouvernance de l’information. Après tout, une équipe et/ou un animateur n’a de raison d’être que s’il y a des personnes en face d’eux.
Et dans quelle mesure ces personnes n’auraient elles pas un rôle à porter pour conduire la gouvernance de l’information ?
J’adore aussi l’information !