Etat chronique de poésie 1285

Publié le 01 août 2011 par Xavierlaine081

 

1285

Tu ouvres la porte et chavires

Oubliant le vide abyssal

Creusé sous les pas

Des insoumis de ton espèce

.

Les tièdes te regardent entrer

Osant à peine un bonjour de circonstance

Ils t’observent du coin de l’œil

Fuient tes propos et pourchassent ton ombre

.

Rien à attendre en lieux de soumission constante

Ceux qui font l’histoire désormais

Doivent agir dans l’ombre

Pour ne pas heurter les conformismes

.

Que tu oses encore marcher au grand jour

La crainte les envahit de te connaître

De se compromettre en tes savants coups de gueule

.

Ils fuient ventre à terre

Les craintifs et les pantalons vides

N’ont rien à dire que mots usés et abusés

Vaquent à leurs petites affaires

Cerveau blanchi aux ondes télévisuelles

.

Ne comprennent pas

N’entendent pas

Ne regardent pas

Ne sentent pas

.

Ils sont la lie de l’humanité

Tapie dans leurs peurs viscérales

*

Rien ne vient à qui craint

.

Manosque, 28 juin 2011

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