De Philip Kerr. (suite de « la trilogie berlinoise »).
Dans ce quatri
ème opus on retrouvera avec délectation Bernie Gunther, toujours aussi flamboyant (quoi qu’il va en perdre un doigt le pauvre), 1949, l’épuration sauvage tend à toucher à sa fin dans une Allemagne ravagée, la femme de Bernie se meurt dans un hôpital en ruine et les forces d’occupation s’engluent dans une société par forcément très coopérative.Un contrat pour retrouver un époux nazi disparu, et il n’en faut pas plus pour lancer Bernie dans une nouvelle enquête qui le mènera sur des pentes plutôt glissantes… C’est une aventure palpitante qui démarre alors, de Berlin à Munich en passant par les Alpes, sur la trace des réseaux qui permettent aux anciens nazis de s’expatrier en Amérique latine. Le détective devra prendre garde à ne pas se brûler les ailes car ses investigations le mèneront dans un monde où chaque rencontre, chaque décision peu s’avérer fatale.
C’est toujours aussi plaisant à lire que les trois précédents volets de la saga, c’est toujours aussi palpitant, toujours aussi sombre et c’est avec la même facilité que l’auteur force le lecteur à ne pas pouvoir se séparer de l’ouvrage tant qu’il n’a pas tourné la dernière page. C’est bon, c’est accrocheur et efficace, le cinquième tome nous emmènera-t-il en Amérique latine ? Sans nul doute que oui. Encore une lecture à recommander.