Nous vivons dans un monde où nous sommes constamment sollicités de toute part, un flux d’information continu nous interpelle et l’accélération du temps dû notamment aux nouvelles technologies fait en sorte qu’on se retrouve soit dans une espèce d’hyperactivité stressante qui nous pousse à toujours faire plus, mieux, plus vite, ou bien, dans une sorte de désarroi plutôt cynique et frustrant qui nous empêche d’aller de l’avant.
Le MytheC’est exactement ce qui se passe à l’échelle des pays, entre pays développés et pays en voie de développement, les uns sont dans une course effrénée vers le développement et les autres sont dans une résignation accablante qui creuse encore plus le fossé entre les deux.Sauf que voilà, la réalité ce n’est pas tout à fait ça ! La réalité, c’est que d’une part nous avons des pays développés qui tendent vers le statut quo, qui ont développé une aversion aux changements car ils ne veulentplus renoncer aux bienfaits dont ils disposent déjà. Et d’autre part, des pays en voie de développement qui « en veulent », des marchés comme ceux de l’Inde ou d’Afrique qui ont un potentiel énorme, et les acteurs locaux n’hésitent plus à investir ces marchés là quitte à changer les mentalités et outrepasser les barrières culturelles.
Les FaitsL’industrie du cinéma au Nigeria,Nollywood, avec ses 2.000 films produits par an et ses 150.000 millions de spectateurs, la plaçant audeuxième rang mondialejuste après Bollywood et devant Hollywood. Aussi, lacroissance dans le secteur des mediasdans la zone Moyen Orient/Afrique est de 16%, en Europe de l’Ouest 3%. Enfin, faudrait-il évoquerl'augmentation de capital de Petrobrasau Brésil, la plus importante au monde ?
Ajoute à cela, que les technologies encore une fois, viennent accélérer cette cadence au changement. En Tanzanie,M-Pesaun système de paiement par mobile à révolutionner le concept de banque et booster le commerce à travers tout le pays.
Ce n’est que le début, avec près d’un milliards d’habitant en Afrique, 1.5 milliards en Inde et une situation politique qui de plus en plus va vers la démocratisation (à l’instar dece qui se passe dans le monde arabe)et l’amélioration, c’est toute la notion de développement qui risque d’être revu.
Justement, ce Printemps Arabesemble inspirer le monde occidental. Un renversement de situation impensable il y a tout juste quelques années, après avoir été honni, le monde arabe est devenu cool !
ConclusionJe crois que nous vivons aujourd’hui dans un monde totalement connectés : le fameux village mondial. Cette nouvelle réalité apporte son lot de nouveaux défis, des défis qui sont soient locaux mais partagés par tous (pauvreté, chômage, accès aux soins limité, etc), soient globaux et qui nous concernent tous à la fois (changement climatique, catastrophes naturelles,etc).
Dans les deux cas, que l’en soit pays développé ou émerge
a
nt, il est clair que la solution à ces défis viendra d’une synergie, d’efforts coordonnées dans le cadre d’une collaboration internationale gagnant/gagnant.
Nous avons besoin d’un développement harmonieux, équilibré, DURABLE, si nous voulons préserver la santé mentale de notre planète (et la notre aussi par la même occasion).
Qu’en pensez-vous ?
Merci à Nassiba d'avoir lue et corrigée cette article.