Rare groupe francophone parmi la programmation d’Osheaga, Karkwa s’y produisait également pour la toute première fois. «À soir, on joue à domicile!» a largué d’entrée de jeu le chanteur, Louis-Jean Cormier, visiblement ravi.
La chaleur était peut-être accablante, mais les rythmes planants du groupe ont transporté en apesanteur les spectateurs, massés dans le peu d’ombre qu’on retrouvait près de la scène.
Frôlant l’expérimental, Karkwa a huilé la machine avec Échapper au sort, tirée de l’album Le volume du vent. Après L’acouphène tranquille, où la voix de Cormier à l’avant-plan a supplanté des rythmes éthérés mais non moins vibrants, l’énergie s’est décuplée grâce à Le pyromane.
Porté par cette vibe, Cormier, comme le reste de la bande d’ailleurs, s’est complètement déchaîné sur la pièce titre du dernier opus, Les chemins de verre. Le bon sens et Marie, tu pleurs, elles, se sont faites un peu plus oppressantes avant que le groupe ne conclue le tout sur l’organique Oublie pas. Inoubliable Karkwa!
Exrait de l'article : "OSHEAGA JOUR 2 Elvis Costello: un vieux routier parmi la jeunesse indie" de Marie-France Pellerin / 7Jours, 2011-07-30