Le low-cost : du statut de « pestiféré » à celui de « trendy » ! Maintenant, toutes les entreprises veulent se lancer dans le low-cost…
Dernier exemple en date, France Télécom annonce sa marque low-cost SOSH
Pour les pionniers du low-cost, dont TVLowCost fait partie, reconnaissons que cela nous fait gentiment sourire… Alors qu’il y a encore quelques années, nous subissions le feu constant des critiques venues de tous bords (syndicalistes, politiques, journalistes, concurrents high-cost…) aujourd’hui, comme un seul homme, tout le monde vante les mérites des concepts low cost et tous les grands groupes annoncent la création de marques low-cost ou déclarent y réfléchir très sérieusement…
Dernier en date, France Télécom annonce le lancement de son offensive lowcost avec la marque Sosh, qui sera « entièrement digitale » , c’est-à-dire, uniquement vendue sur Internet dès la rentrée, sous forme d’une « offre souple et sans engagement ». Son nom est un clin d’oeil à l’expression « social network », puisqu’elle veut s’appuyer pour sa communication sur les réseaux sociaux et les communautés d’utilisateurs. Stéphane Richard, le PDG, a expliqué que l’offre ciblera les « digital natives », « qui utilisent plus leur smartphone pour les données que pour la voix »et « les utilisateurs de ces offres auront aussi accès aux services clients d’Orange ».
Ce faisant, France Télécom, ne fait que réagir aux deux offres low-cost lancées récemment par ses principaux concurrents historiques SFR, avec son offre « éco avantage » et Bouygues Télécom avec « B & You »… Il ne fait aucun doute que cette effervescence low-cost chez les opérateurs historiques est due à la menace de l’arrivée prochaine de FREE sur la téléphonie mobile. Ce nouvel acteur a une sérieuse réputation de « casseur de règles établies »… Mais c’est aussi pour contrer la croissance des MVNO (les opérateurs virtuels) dont les tarifs moins chers et les concepts de « sans engagement » séduisent de plus en plus de consommateurs adeptes du low-cost dans tous les domaines.
Car, s’il y a un enseignement clair, c’est bien celui-là. Les consommateurs plébiscitent les low-costeurs dans de plus en plus de domaines. « Pourquoi devraient-ils payer plus chers quand ils peuvent payer moins cher ? » … C’est aussi vrai sur les marchés de services ou de biens de consommation ou d’équipement que dans le B to B, comme l’agence TVLowCost le démontre depuis des années ! Maintenant, la question qu’il faut se poser est la suivante : quelles sont les chances de survie à terme de ces initiatives low cost au sein de groupes traditionnels ? Le pari n’est pas gagné d’avance, car on ne s’improvise pas aisément low-costeur au sein de groupes qui n’ont pas les réflexes, les structures, les méthodes et la philosophie en phase avec le concept low-cost ! Il est un dicton qu’on entend souvent chez les pionniers du low-cost : « On ne devient pas low-cost, on naît low-cost »…