Tout est désormais réuni pour que le PS soit en crise à la sortie de l'été 2011. C'est la même visibilité que celle qui conduisait à annoncer la défaite de Hulot lors de la primaire écologiste puis la brutale rupture qui se déroule actuellement.
Pour que le PS sorte renforcé de ses primaires, trois conditions devaient être réunies :
- un seul émetteur,
- un seul projet,
- une équipe réduite qui impulse des choix clairs.
C'était le cas avec DSK car la primaire n'était qu'une étape formelle pour mettre en ordre de campagne.
Mais là tout est différent.
La course interne va exister, s'aiguiser. Donc la pluralité d'émetteurs est assurée.
Cette course va mettre en évidence les différences de projets. C'est incontournable. Des projets qu'il faudra ensuite fondre en un seul programme pour la dernière ligne droite 2012.
Les équipes sont des "armées mexicaines" toutes composées de généraux et de colonels. C'est le "marquage à la culotte" en prévision des Gouvernements futurs éventuels ; ce qui agace toujours l'opinion.
Le PS n'est pas en ordre de décision ; bien au contraire.
Il retombe dans ses travers avec des universités d'été qui vont beaucoup gauchir ses ancrages.
A la sortie de l'été 2011, le PS pourrait être retourné à la case départ et Martine Aubry devenue candidate perdre bon nombre des atouts du parti qu'elle a dirigé avec efficacité ces derniers mois.
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