J'ai déjà écrit mes impressions sur la musique en général.
(bon, ça va j'ai triché j'ai rajouté un lien plus récent pour Rihanna et Shakira...)
Rarement n'est-ce plus vrai que quand j'écoute Ladytron.
Ce groupe a tout pour m'attirer.
Tout d'abord il tire son nom d'une chanson d'un groupe qui m'est cher.
Puis il présente deux femmes délicieuses pour l'oeil.
En plus de créer de la mélodie qui m'accroche défénitivement.
Pourtant je l'ai déjà déclaré, je suis davantage un appréciateur de musique comprenant des guitares comme soutien.
Mais avec Ladytron c'est différent.
Beyoncé ne m'inspire qu'une seule chose: le sexe. Je n'ai surtout pas besoin de son pour avoir envie de jambon.
Suzanne Vega m'inspire l'immortalité musicale. Dans mon oreille anytime, l'oeil pourrait s'en passer. Le désir serait déjà plus pur.
Ladytron combine parfaitement les deux. La musique qui durera et les tensions sexuelles.
Je suis amoureux d'Helen Marnie dont les traits du visage me rappellent un amour de 1988. Je suis également amoureux de Mira Aroyo qui a un peu des airs de Muriel Moreno et dont l'accent bulgare me chavire complètement. Les deux femmes possèdent aussi un critère qui m'est inconsciemment touchant, une quantié phénoménale de cils.
De plus elles ne sourient jamais ou si peu. Elles ont ce côté froid, nordique, qui me plaît tant. J'aime le froid, c'est plaisant de fondre ou de faire fondre. Ça implique forcément des chaleurs.
Ladytron c'est les nations unies.
Helen Marnie est écossaise même si je la croyais française (pour l'insistance de la coupe de cheveux se raprochant de celle de Louise Brooks-Duh! Brooks était Étatsunienne!). Mira Aroyo est bulgare. Reuben Wu est anglais mais a un prénom allemand, un nom de famille et des traits asiatiques et finalement Daniel Hunt est aussi anglais, de Liverpool, malgré une tête de russe avec une coupe de cheveux nulle à chier et une moustache de style 1976.
Fétichiste de l'accent, je les adore forcément!
Étrangement, depuis la découverte de leur premier effort en 2001, un film de science-fiction/d'anticipation s'est dessiné dans mon imaginaire à l'écoute de leur musique. Le band a de plus, avec High Rise, un titre qui est aussi un des meilleurs titres de JG Ballard, un maitre (et un autre favori à moi) de l'anticipation.
Peut-être inspiré par leurs visages de glace j'ai toujours cette idée d'une société où montrer ses émotions seraient réprimé. Une communauté secrète de dissidents se serait créée pour lutter contre les contrôleurs d'émotions au pouvoir. L'éternel lutte entre gens au pouvoir et rebelles qui me fait toujours de l'oeil.
La scène d'ouverture s'est imposée mentalement en moi: un dissident qui serait mené à un interrogatoire menotté à bord d'une limousine ou d'une voiture "anticipatoire" aurait droit à une pause pipi. Le chauffeur, qui serait de mêche avec le dissident, tuerait l'escorte et faciliterait l'évasion du prisonnier tout en lui ordonnant de le mettre hors d'état de nuire lui-même d'une manière quelconque (bien sûr ceci lui serait fatal un peu plus loin dans le film quand sa traitrise sera vite éventée ou peut-être serait-il suicidaire d'emblée, je ne suis pas encore fixé).
Le prisonnier, maintenant libre, irait rejoindre cette communauté secrète dans un décor de béton et d'usine à l'abandon. Beaucoup de blanc et de gris, du brun 70's aussi. Surexposition cotôyant éclairage naturel comme la Tchécoslovaquie des années 70. (What the f... do I know about that?). Ou mieux ce décor. Leurs vidéos sont déjà très inspirants. (Hey Lynch! I got a storyboard for ya!)
C'est là que leurs chansons m'ont mené jusqu'à maintenant. Zeykma, Kletva, Oblatsi, Guma, Igratchki, Poliata, Planini; tous les noms seraient tirés des mots bulgares issus de leurs chansons. Je vois clairement les dissidents habillés d'une chienne blanche. Étrangement je vois les femmes habillées comme des personnage tirés de l'univers de Pokemon...
I know, I know...keep that day job, you horny punk.
Peu importe ce que vous en pensez, Ladytron est une lumière magique pour moi.