par Williams Fonseca-Baeta
Le dimanche à Osheaga est une journée sacrée. Après deux jours à se souler de musique, voilà que des milliers de personnes vont devoir chanter et crier pour une dernière fois des hymnes au rock indépendant. Que vous en soyez à votre première communion ou encore à votre énième expérience, la journée du Saint Osheaga s’impose comme une grande célébration. Voici les incontournables de la grande messe.
Smith Westerns
Le glamour n’a rien de démodé et Smith Westerns a bien l’intention de vous le prouver. Ce groupe rock a une saveur d’années 70. Cheveux longs, guitares et haleine de lendemain seront au rendez-vous.
Scène verte à 15h
Malajube
Plus pop? Plus commercial? Moins progressif? Malajube sort de sa vieille caverne armé d’un nouveau son ampli d’interrogations. Aux festivaliers de voir si la troupe francophone est toujours aussi éclatée sur scène. Peut-être vont-ils en profiter pour dépoussiérer quelques petites passes des labyrinthes. À lire, notre entrevue avec le groupe.
Scène de la montagne à 17h10
Beirut
C’est une visite bien chaleureuse que Beirut nous fait cette année à Osheaga. Ces passionnés de la langue française et de la musique des Balkans vont sortir un nouvel album dans les prochaines semaines. Un bon avant-goût de ce que la troupe nous réservera comme concert, plus tard cette année.
Scène de la rivière à 17h50
Crystal Castles
Le duo de Crystal Castles pourrait animer le festival Osheaga pendant trois journées consecutives sans s’essouffler. Pourtant, ils n’auront qu’une heure pour baptiser le festival de son éclectique musique électronique.
Scène verte à 20h15
The Flaming Lips
Osheaga a frappé fort. Pour célébrer la grande messe, la direction du festival est allée chercher le pape lui-même de la musique indépendante. Wayne Coyne, le chanteur des Flaming Lips, apparaîtra comme à son habitude dans une bulle géante, sortie de ce que nous pourrions appeler l’origine du monde. Le moment à ne pas manquer : Do you realize? et ses millions de confettis.